Les Vinalies sont un ensemble de concours de vin professionnels créés par les Œnologues de France. Cette année En 2025 la dégustation finale des VINALIES FRANCE aura lieu à BORDEAUX, les 28 et 29 mars 2025.
Les présélections auront lieu vendredi 21 février à l’UCVA : 29 rue Edouard Branly 33230 Coutras
L’édition 2025 de Sauvignon Selection by CMB se déroulera du 11 au 13 avril à Bourgas. Cet événement sera organisé par la municipalité de Bourgas, en partenariat avec Probegex, ainsi que des acteurs locaux et internationaux. C’est la première visite de ce concours en Bulgarie.
Au cours de la dernière décennie, la compétition a eu lieu dans des régions viticoles de toute l’Europe, notamment Bordeaux, Touraine, Styrie, Rueda, Frioul-Vénétie Julienne et Torres Vedras. Ces dernières années, le Sauvignon blanc a connu une popularité croissante sur le marché international.
La production de vin dans la région de Bourgas remonte à l’Antiquité, à l’époque des Thraces, et constituait le principal moyen de subsistance des habitants sous l’Empire romain.
Aujourd’hui, la région de Bourgas est un centre dynamique de viticulture et de vinification, avec une superficie totale de vignobles de 8 194 hectares, dont 5 740 hectares consacrés aux cépages de vin blanc et 2 454 hectares aux cépages rouges. Les principales variétés de cépages blancs comprennent le Sauvignon blanc, le Muscat Ottonel, le Muscat rouge, le Chardonnay, le Rkatsiteli, le Traminer et le Tamianca, qui représentent 90 % de la superficie consacrée aux cépages blancs. La région produit également des vins sous Appellation d’Origine Protégée (AOP) : AOP « Pomorie », AOP « Slavyantsi », AOP « Sungurlare », AOP « Karnobat » et AOP « Mer Noire du Sud ».
Créé à Bordeaux en 2010, le Sauvignon Selection by CMB est rapidement devenu l’événement de référence pour le Sauvignon blanc. Selon Quentin Havaux, CEO du Concours Mondial « L’objectif principal de la compétition est de mettre en lumière les producteurs de Sauvignon du monde entier qui élaborent des vins de haute qualité à partir d’un cépage très apprécié, tout en offrant aux consommateurs un gage de qualité CMB en lequel ils peuvent avoir confiance. Mais le Sauvignon Selection by CMB ne se limite pas à cela. En tant que compétition itinérante, ce concours met également en avant les joyaux de la région qui nous accueille en matière de vin, de gastronomie et de tourisme. »
L’évolution du marché est positive au niveau de notre magasin, notre foire aux vins d’octobre 2024 a progressé par rapport à celle de 2023, à la fois au niveau du nombre de clients et au niveau du volume acheté, pour un CA en très léger progrès à la fin de l’année.
Les médailles des concours réputés sont toujours très importantes pour nos clients, je remarque en particulier les médailles du Guide Hachette, elles font quasiment l’unanimité et jouent un rôle important dans le processus d’achat.
Pour ce qui est des produits en difficulté, je pense en premier lieu aux champagnes qui sont en baisse constante, depuis plusieurs années maintenant…
La plus forte progression que je constate, à mon échelle, c’est celle des vins blancs en général, et celle des vins rouges du Rhône et du Languedoc. On remarque aussi le fort impact de nos références « coups de cœur », celles que nous sélectionnons en allant dans les propriétés et sur les salons. il faut dire que chez nous, les clients qui le souhaitent ont un véritable conseil caviste, ils apprécient vraiment cet aspect, et en profitent pour découvrir des produits auquel ils n’auraient pas pensé proposer. C’est bien sur un grand plaisir de pouvoir ainsi partager notre passion et transmettre nos engouements. Nous constatons depuis 2-3 ans une fulgurante progression du Prosecco, et celle des petits formats : les 37.5cl sont en forte croissance !
Pour ce qui est de la gamme de prix, le gros des ventes se situe entre 9€ et 30€ la bouteille, mais nous sommes aussi de grands vendeurs de grands crus bordelais et d’autres belles références de vins du Rhône, de Bourgogne et de vins étrangers. Nous avons 3 caves tempérées et régulées en plus de la réserve, ce qui nous permet de stocker nos belles références dans les meilleures conditions.
Notre axe de travail, à moyen terme, est de rendre nos linéaires plus lisibles pour les clients, souvent en réduisant le nombre de références, mais aussi en les mettant plus en valeurs ! A plus long terme, nous espérons revaloriser le vin comme un produit du quotidien, mais avec les tendances actuelles de la consommation, ils s’agit tout de même de travailler sur un axe « moins en quantité, mais mieux en qualité ». En tout cas l’une de nos grandes ambitions est de maintenir et développer l’impact de nos opérations autour du vin (Foire aux vins, etc..), de provoquer l’engouement autour des grands vins, et notamment ceux de bordeaux dont je suis un fidèle amateur !
Plus d’infos
Victor Aldenhoff
Après un Bachelor de designer graphique à Bordeaux, il commence un travail alimentaire au Leclerc Bordeaux Chartrons en 2019, c’est là que se révèle sa passion pour le monde du vin. Depuis, il parcourt le territoire bordelais, ses grands châteaux mais aussi les plus petits. En 2020 il prend le poste caviste/managerc caviste, suite au départ de son prédécesseur. Il gère la cave et les achats. En collaboration avec différents magasins de la région, il réalise la sélection des produits pour le catalogue régional des incroyables en Foire aux Vins, en fonction de leurs goûts et des rapports qualité/prix. Un travail reconnu par la RVF, puisque la cave faisait partie des grandes surfaces mises à l’honneur dans son spécial Foires aux vins 2024.
Bonjour Florence, tout d’abord pouvez nous en dire plus sur vous et votre parcours ?
J’ai un parcours assez atypique, j’ai eu plusieurs vies, j’ai été danseuse classique, chanteuse lyrique et de jazz, comédienne, photojournaliste… En 2014, suite au décès de ma mère, j’ai ressenti le besoin de revenir à l’essentiel, de revenir à mes racines, celles du monde du vin et de la gastronomie. J’ai en effet passé mon enfance dans les vignobles du Gard, prés d’Avignon, avec dans mon entourage familial des vignerons et des grands chefs de cuisine.
C’est pourquoi je quitte alors mes activités de photojournaliste pour préparer, et obtenir, le diplôme de Sommelier-Conseil, Caviste à l’Université du Vin de Suze-la-Rousse. En fait je me suis formée tout au long de ma vie, et je continue d’ailleurs. Mon but est de donner du bonheur aux gens et la filière vin est parfaite pour cela.
J’ai commencé comme sommelière sur des événements et ambassadrice de plusieurs marques de Champagne, avant d’être chroniqueuse vin pour Sud Radio, dans l’émission « In Vino », et experte en vins pour le Wine & Business Club, au Shangri-La, à Paris. J’ai créé un spectacle œnolyrique en 2015 et suis devenue une spécialiste des accords musique et vins. Aujourd’hui je reste journaliste, pour SommelierS International, et avec l’Agence JPGmontagnes, que j’ai créée avec mon mari accompagnateur en montagne dans le Vercors, j’organise des séjours Oenorando dans les Dentelles de Montmirail, le Jura, en Savoie, et j’ai un grand bonheur à faire vivre cette activité.
AF
Pouvez-vous nous présenter les vins de la Vallée du Rhône méridionale, qui sont mis à l’honneur cette année par le Concours ?
Le vignoble d’ici a près de 2000 ans d’histoire, il date de l’arrivée des Romains en Provence et a connu un fort renouveau lors de l’installation des papes à Avignon. Dans son ensemble la Vallée du Rhône représente le 2ème vignoble AOP de France avec 64 500 ha, 31 appellations et 34 cépages. Pour comprendre son organisation, il faut imaginer une pyramide avec à sa base les Côtes du Rhône produits sur 171 communes (35.000ha), puis les Côtes du Rhône Villages issus de 95 communes, les Côtes du Rhône Villages avec dénomination géographique (21) et au sommet, les prestigieux crus provenant de terroirs spécifiques.
Le point commun est le climat, de type méditerranéen, avec la présence du Mistral (vent fort du nord) et un ensoleillement de 2700h/an, un climat sain pour la vigne, qui ne nécessite que très peu de traitements. Les sols sont eux très variés, générant une grande diversité de terroirs et donc de profils de vins. Au niveau des cépages, pour les rouges, on y trouve majoritairement le grenache, la syrah, la mourvèdre, le cinsault et le carignan. Pour les blancs, le viognier, la clairette, la roussanne, le bourboulenc et le grenache blanc. Les 3 couleurs du vin sont présentes, avec un fort pourcentage de rouges, toujours très colorés, et des vins effervescents (Clairette de Die, Crémant de Die).
La combinaison des sols, climats et cépages, ajoutés au professionnalisme des femmes et des hommes font la richesse et la diversité des Côtes du Rhône Sud. Les vignerons d’ici diffusent une image simple du vin, comme produit de plaisir et de partage, ils travaillent sérieusement sans se prendre au sérieux, pour produire des vins sincères et authentiques. Ce sont des producteurs tournés vers l’avenir qui ont intégré le développement durable, soucieux de leur environnement.
AF
Comment avez-vous rencontré le Concours du Challenge International du Vin ?
Je suis jury pour les Citadelles du Vin depuis 2004, j’aime beaucoup l’ambiance qui y règne, heureuse association d’un grand professionnalisme et d’une réelle convivialité. C’est lors de ce concours que l’on m’a parlé du Challenge International du Vin, qui est organisé par la même équipe.
AF
Et pourquoi avoir accepté d’être la Présidente d’honneur de l’édition 2025, édition qui met à l’honneur les vins de la Vallée du Rhône méridionale ?
Comme je l’évoquais au début de notre conversation, je suis une pure provençale, née à Avignon, mon oncle était vigneron dans le Gard et mes grands parents avaient des vignes également. J’ai donc une prédilection pour les Côtes du Rhône Sud ! Des vins ventés, ensoleillés, de caractère, avec de belles histoires à raconter. C’est un honneur pour moi de pouvoir représenter ma région, et c’est l’occasion de mettre en lumière des appellations connues mais aussi moins connues, ainsi que le travail des vigneronnes et vignerons, en ces temps difficiles. Je n’ai donc pas du tout hésité à être la présidente d’honneur d’une édition qui les met en avant, comme j’ai accepté d’être l’ambassadrice du concours pour cette région, mais aussi pour le Jura, la Savoie et l’Isère.
Les Côtes du Rhône Sud représentent une telle diversité de terroirs et donc de profils de vins qu’il est important pour moi de les faire connaître. Certes il y a des profils de vins traditionnels mais il y a également des vins modernes, étonnamment frais qui procurent un plaisir immédiat, qui donnent le sourire.
Le Challenge International du Vin est un concours mondial de dégustation organisé par des professionnels. C’est un gage de qualité que d’être médaillé par ce concours.
AF
Vous ressentez un réel impact des médailles sur vos ventes et la communication en général ?
Pour avoir été caviste à Paris pendant 4 ans, au « Repaire de Bacchus » et au Printemps Haussman, je dirais que oui, de nombreuses personnes sont sensibles aux distinctions comme les médailles du Challenge International du Vin, elles sont en confiance avec ces grands concours internationaux qui sont un repère important. Ces médailles, lorsqu’elles proviennent de l’un de ces concours très professionnels, guident et rassurent le consommateur. Après la conjoncture est si difficile que ces médailles ne peuvent résoudre à elles seules tous les problèmes commerciaux…
Dates du concours : 28 et 29 mars 2025.
Inscriptions producteurs sur www.challengeduvin.com jusqu’au 28 février 2025.
Clôture de réception des échantillons le 5 mars 2025.
Résultats en ligne le 4 avril 2025.
Sur le Challenge International du Vin :
www.challengeduvin.com
Sur Florence Corbalan
Florence Corbalan
Au-delà des nombreux arrachages qui vont contribuer à baisser les volumes de l’offre globale proposée pas l’économie vinicole bordelaise, de très nombreuses initiatives novatrices surgissent aux quatre coins de nos campagnes….
Vidéo SpiritProd33
Nombreux sont ceux qui se posent beaucoup de questions et se lancent dans la mise en marché d’une grande variété de produits nouveaux. A cent lieues bien souvent du classicisme bordelais… Production de vins ne répondant plus aux normes du classicisme bordelais, implantation de nouveaux cépages qui ont fait leurs preuves par ailleurs, création de vins aromatisés, lancement de vins servis à la pression comme la bière actuellement, création d’une floraison de cocktails à base de vins, apparition de pétillants moins sucrés et moins alcoolisés, recherches pour produire des vins dits désalcoolisés. Bref les idées sont multiples et variées. Que penser de ces initiatives qui ont le mérite d’exister ? Il faudra patienter quelque peu pour mesurer l’intérêt de ces novations. Mais, comme toujours, tout dépendra de l’implication des hommes car tout commence toujours par eux.
Il faut remarquer aussi un renforcement de la consommation des rosés de Bordeaux et des crémants qui trouvent désormais leurs défenseurs. Les metteurs en marché doivent se bouger le popotin bien davantage pour sensibiliser cavistes, restaurateurs et in fine les consommateurs à ces produits bien présents à Bordeaux. Dans les autres régions de production, ils font eux-mêmes leur promotion et leur distribution. A Bordeaux, allez savoir pour quelle raison, ils sont peu sur les routes avec leurs échantillons et leurs camionnette. Il en est ainsi dans la région mais aussi en France et à l’étranger.
L’image de Bordeaux et sa spécificité mondiale, restent liées à un certain classicisme, à la justesse des assemblages, à l’équilibre et à la finesse. Il faut bien entendu à tout prix préserver cette production qui a de nombreux défenseurs et clients de par le monde, et c’est aussi un défi par ces temps de dérèglement climatique… Une fois de plus, c’est aux hommes et aux femmes, de plus ne plus nombreuses d’ailleurs, de faire évoluer les lignes.
Se poser les bonnes questions et arrêter de se plaindre et d’accuser les autres, n’est ce pas la toute la quadrature de l’avenir des vins de Bordeaux ? Excellente réflexion… Ceci dit je vous présente tous nos vœux de Santé, Bonheur, Réussite pour cette nouvelle année 2025…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
Si le Chiffre d’affaire est globalement en hausse, la vente en volume est elle en baisse. On a une entrée de gamme qui se vend moins qu’avant, à des niveaux de prix plus élevés. D’une façon similaire le milieu de gamme se maintient en volume et sa hausse en valeur est principalement due à l’inflation. Bref nous constatons à notre niveau ce qu’ont montré de nombreuses études récentes, les consommateurs boivent moins, mais mieux.
Au niveau des tendances on remarque chez Cdiscount, comme sur l’ensemble des marchés, la progression des vins blancs face aux vins rouges, et la progression des vins sans alcool. Cela reste une petite niche, mais c’est une tendance perceptible. Nous constatons aussi l’importance persistante des médailles sur notre site. Il nous est en effet parfois difficile d’apporter un conseil précis, nos clients ne prennent pas forcément le temps de lire et d’analyser nos fiches produits, ils recherchent en général avant tout une appellation et un prix, dans ce contexte, une médaille est décisive. C’est pourquoi d’ailleurs nous étudions des partenariats avec les plus sérieux des concours de dégustation, comme le Concours Mondial de Bruxelles.
A la fin des confinements Covid, le marché de la vente de vin en ligne a subi des temps difficiles, après cette période si particulière. Nous avons alors mis en place un changements stratégique majeur avec d’un côté une forte rationalisation de nos achats en propres, et de l’autre côté l‘ouverture de notre marketplace à de nombreux cavistes, grossistes et négociants. Cela nous a permis de revenir rapidement à une rentabilité, difficile à pérenniser dans le e-commerce.
Nous récoltons aujourd’hui les fruits de ce travail avec un magasin en croissance cette année et de très bons résultats sur notre foire aux vins et et sur nos ventes de fin d’année (une croissance à deux chiffres sur ces périodes).
Miguel Lassègue
Acheteur vins et spiritueux pour Cdiscount depuis bientôt 10 ans, Miguel Lassègue vient du monde de la sommellerie. Français et espagnol, il a passé un diplôme de dégustation du Ministère du Tourisme espagnol à l’École Hôtelière de Marbella.
Diplômée d’une école de commerce, Marie Paetzold travaille pendant cinq ans dans l’audit financier à Bordeaux. Issue d’une famille d’entrepreneurs en œnotechnique, elle souhaite débuter en traçant sa voie dans un domaine d’activité autre que celui dans lequel elle a grandi.
« Et puis, je me suis rendu compte que les projets me manquaient. » Face à ce constat, elle rejoint, en 2018, l’entreprise familiale où son père lui confie la mise en œuvre du développement de cuves en verre pour l’élevage des vins. « Me proposer ce projet innovant de manière totalement autonome était un beau cadeau et une manière très habile de me faire revenir ! ».
Les prémices de Wineglobe remontent à 2015 et précèdent de peu l’arrivée de Marie. L’idée naît du travail de vignerons bourguignons utilisant bois et dames-jeannes pour leurs élevages, et du constat que le vin provenant du verre contribue à améliorer l’assemblage final. De ce point de départ, la préservation de l’essence des vins par le verre, Marie et ses deux frères se lancent dans la mise au point de cuves en verre permettant un élevage des vins tout en maîtrisant l’oxygène.
Trois années d’essais et de recherche en collaboration avec des références viticoles de différentes régions françaises ainsi qu’avec le Centre Français du Verre conduisent à la validation du projet. Puis vient l’étape de production de ce type unique de cuve de borosilicate protégeant les molécules sensibles du vin. Les globes de 50 à 200 L sont façonnés par des souffleurs de verre au savoir-faire spécifique et font l’objet d’une production limitée de seulement 1 500 chaque année.
Alternative aux barriques traditionnelles, avec 50% d’aromatiques supplémentaires et trois fois moins de souffre utilisé, les globes autorisent un élevage précis qui reflète la vérité du raisin. L’innovation principale réside dans la conservation de la fraîcheur et la mise en valeur du terroir. Elle permet d’apporter une réponse « aux évolutions des goûts des consommateurs, en proposant des vins plus authentiques tout en garantissant un vrai potentiel de garde et de longévité ».
« Bien sûr, il est possible de tout vinifier en globe, mais notre idée n’est pas de passer d’un extrême à l’autre. » Autrement dit, il n’est pas question pour la fondatrice de Wineglobe de supprimer l’empreinte du bois et ses apports, mais plutôt de faire entrer davantage le terroir dans les assemblages en y intégrant une part de verre. « À la dégustation, bois et verre sont très complémentaires. Le verre a un caractère plus vivant, aérien. Il apporte aussi de belles longueurs en bouche et développe des profils très équilibrés qui répondent aux attentes des consommateurs. »
Aujourd’hui, après cinq ans d’existence, Wineglobe est entré dans le giron du groupe familial, Michael Paetzold. « Je suis heureuse d’avoir pu faire mes preuves avec mes frères, en autonomie sur ce projet, » affirme Marie qui continue de travailler à 100% pour Wineglobe, tout en assumant désormais aussi la direction financière du groupe.
Wineglobe continue d’innover. Récemment, une première version de 400 L a été présentée. Le défi consiste à présent à développer une série de ce globe d’une paroi en verre d’une épaisseur de 2 cm dont la réalisation constitue une première mondiale. La production devrait débuter début 2025 et les livraisons des premiers globes intervenir pour les prochaines vendanges. À terme, Wineglobe entend aussi développer les outils et installations nécessaires pour produire intégralement les cuves de 220 L en interne.
À l’horizon 2025-2026, Wineglobe ambitionne de finaliser son usine de production et de développer des cuves de 500 à 800 L. L’objectif est aussi de poursuivre la recherche sur l’équilibre oxydoréduction et de continuer à révéler la précision gustative des vins. Jamais à court de projets, Marie et son équipe travaillent également sur cinq à six sujets de R&D visant à explorer de nouvelles dimensions de l’élevage viticole, toujours avec l’envie de mettre en valeur l’essence du terroir.
L’IA générative est bien plus qu’un simple outil : c’est une opportunité stratégique. Elle ne remplace pas l’humain, mais libère du temps pour se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée, qu’il s’agisse de créativité, de stratégie ou de relation client. Cependant, son adoption doit être réfléchie et structurée en lien avec la direction de l’entreprise et sa stratégie, elle doit impliquer les équipes en les formant et être vigilante aux enjeux juridiques et éthiques.
L’utilisation de l’IA chez Tutiac s’est développée selon 3 axes. Tout d’abord la qualité : faire mieux et plus vite. L’IA est utilisée pour la vérification automatique (conformité des contre-étiquettes en quelque seconde), pour la réduction des erreurs (renforcement de la conformité réglementaire), elle permet aussi de réaliser les choses plus vites et plus précisément, en autorisant par exemple des mises à jour quasi instantanées en cas de sortie d’une nouvelle norme…
Autre aspect de l’utilisation de l’IA, elle lui a permis d’augmenter son impact marketing. D’une part en améliorant ses contenus, les textes à créer le sont plus rapidement, plus facilement, avec une meilleure cohérence globale : les écarts entre les compétences des rédacteurs sont lissées, les éléments de language de l’entreprise intégrés et les traductions produites à la volée. Cette efficacité accrue est complétée par la mise à disposition simple et rapide de visuels personnalisés selon ses différents clients et marchés. Une nouvelle bouteille peut ainsi être mise en scène sur un marché italien ou japonais en quelques minutes, sans frais de shooting et de déplacement.
Dernier aspect de l’intégration de L’IA, l’automatisation des processus marketing, une fiche technique par exemple prenait auparavant entre 5 et 10 minutes à être réalisée, aujourd’hui cela prend 10 secondes. Cet écart important permet de personnaliser les supports et de libérer du temps pour les salariés, ceux-ci, dégagés de ces taches répétitives peuvent consacrer leur temps à des taches à meilleure valeur ajoutée.
Pour parvenir à ces réalisations, l’entreprise utilise utilise différent outils d’IA Générative. Chat GPT bien sur, pour la génération de texte, mais aussi Midjourney, pour la création d’images et de visuels, CapCut pour la retouche vidéo et Canva pour la création de supports de communication.
Moins connus du grand public, d’autres outils sont utilisés en complément, citons ElevenLabs, pour la synthèse vocale de haute qualité, et HeyGen pour la création de vidéos avec avatars.
Dans un autre registre d’autres outils sont essentiels, comme Notion, qui permet l’organisation de bases de données et Make qui permet d’automatiser les processus. Au final Tutiac est capable pour un nouveau produit de générer de façon quasi automatisée une fiche technique, mais de décliner aussi ensuite une vidéo de présentation et des posts réseaux sociaux ! Pour le moment cependant, l’entreprise n’utilise ces processus que pour ses produits les plus standardisés, les fiches techniques des produits hauts de gamme sont encore réalisées à la main par exemple.
Chat GPT et ses prompts sont un peu la pierre angulaire de ces différentes techniques. C’est le premier outil à intégrer, de façon progressive, si l’on souhaite commencer à utiliser l’intelligence générative dans ses process. On peut schématiser l’apprentissage de son usage en trois temps. Dans un premier temps il faut se familiariser avec le dialogue homme/machine, c’est à dire expérimenter les « prompts ». Interroger Chat GPT ce n’est pas la même chose que de faire des requêtes Google. Il faut aussi se familiariser avec les agents GPTs public comme « Prompt Engineer », qui aide justement à rédiger ses premiers prompts.
La seconde étape est d’apprendre à utiliser les agents GPTs personnalisés proposés par la version payante. Cette version payante permet aussi de fluidifier les échanges et surtout permet la protection des données de l’entreprise. Dans un troisième temps, après pas mal d’expérimentation et sans doute un peu de formation, il est possible de passer au dernier niveau de l’utilisation de chat GPT : s’en servir pour créer des assistants sur mesure pouvant automatiser les process de l’entreprise.
Au final L’IA est aujourd’hui un outil de différenciation pour l’entreprise, une opportunité stratégique de gagner en productivité et en efficacité et d’être plus présent auprès de ses clients et marchés. Son utilisation doit se faire progressivement, par étape en passant par expérimentation et la formation.
La Cave coopérative de Tutiac est née en 1974, rejointe en 2018 par les producteurs de la cave de Lugon et de Sauternes. Aujourd’hui Tutiac représente 5 400 hectares de vignes, 500 vignerons et 40 millions de cols par an.
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
La Liste Féret constituera un guide à la fois ludique, professionnel et informatif et mettra en valeur les femmes et les hommes qui font Bordeaux et la Gironde dans des domaines aussi divers que la culture, le commerce, l’économie, le social, le sport, la politique, etc. Le projet est de proposer un outil facilitant les connexions entre les différents secteurs d’activité, une source fiable et exhaustive d’informations sur les personnalités clés de la région.Un livre qui, donc ne traitera pas uniquement d’un sujet vitivinicole mais plus largement du savoir-faire, du dynamisme et de la singularité d’un territoire.
L’équipe Féret travaille actuellement sur cet ouvrage : recherches, sélections et compilations des informations, comme elle peut le faire habituellement pour son ouvrage de référence Bordeaux et ses vins. Un lien est proposé pour soumettre la prise en compte de personnalités.
Fondée en 1812 par Jean-Baptiste Féret à Bordeaux, la maison Féret est l’une des plus anciennes maisons d’édition spécialisées dans le domaine du vin en France. Après l’emblématique Bordeaux et ses Vins, dont la première édition date de 1850, Féret publia également en 1889 un annuaire des Personnalités et Notables Girondins. Ce dernier devait constituer le premier
tome d’un corpus consacré aux acteurs qui comptaient dans le département girondin.