Rendez-vous vendredi 4 mai à Martillac pour des démonstrations d’entretien mécanique sous le rang.
Une pratique encouragée par la Chambre d’agriculture de la Gironde avec l’appui du Conseil Départemental de la Gironde dans le cadre du programme « Zéro Herbicide ».
De plus en plus de viticulteurs renoncent au désherbage chimique au profit de l’entretien mécanique sous le rang. La possible interdiction du glyphosate devrait renforcer cette tendance.
Les viticulteurs doivent donc investir dans du matériel spécifique : charrue mini-sillon, bineuse à doigt, disque émotteur, désherbeuse à l’eau chaude… Lesquels choisir ? Quels sont les plus efficaces ?
Du matériel testé dans les vignes
Dix constructeurs présenteront leurs matériels en fonctionnement dans des vignes. Des démonstrations commentées et comparées par les conseillers viticoles et agro-équipement de la Chambre d’Agriculture, pour guider au mieux les viticulteurs dans leur choix.
Attention : le choix du matériel doit se faire en fonction du type de sol. C’est pourquoi ces rendez-vous sont programmés sur deux exploitations qui présentent des sols différents :
– des sols argileux le mercredi 2 mai à Soulignac (Vignobles Dulon, 133 Grand Jean à 14 h 00)
– des sols sablonneux le vendredi 4 mai à Martillac (Château La Garde, 1 Chemin La Tour à 14 h 00)
Un programme dédié
Le choix du zéro herbicide n’est pas sans risques pour une exploitation, au niveau technique, économique et financier. Car ce changement de pratiques implique des investissements, le renforcement de la main d’oeuvre et une ré-organisation de l’exploitation.
Pour aider les viticulteurs à évoluer vers cette pratique, la Chambre d’Agriculture et le Conseil départemental de Gironde ont conçu un dispositif spécifique. Il comporte à la fois un accompagnement technique et des aides à l’investissement pendant 3 ans.
Un palmarès annuel de 10 vins de l’appellation grâce une dégustation effectuée par 15 professionnels de la filière (journalistes, sommeliers, dégustateurs) au sein d’une présélection de 30 vins.
La seconde édition de cette dégustation exceptionnelle a été organisé à Paris chez Lavinea le 8 mars dernier par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux, avec Stéphane Derenoncourt.
Les résultats
10 lauréats sur 4 catégories, tel est le verdict rendu par le jury de dégustateurs ! Sur le millésime 2015, ont donc été récompensés :
Frais et convivial : Château Beynat, Château Tour Grand Mayne, Château Grand Tuillac.
Gourmand et séducteur : Château Moulin de Clotte, Château Roque le Mayne, Château Lafleur Beauséjour, cuvée 1453.
Puissant et étonnant : Château de Laussac, Château Cap de Faugères cuvée La Mouleyre, Château la Clarière Laithwaite.
Atypique : Château la Comédie, Fleur de Scène.
Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Crémant de Bordeaux à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.
Il s’agit de Louis Vallon, du Lateyron Centenaire et de Perle de Tutiac.
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. C’est aujourd’hui plus de 40 000 internautes français amateurs de vins qui sont inscrits, s’initiant ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook et Twitter #aperobordeaux.
Le Palmarès a paru le 9 avril dernier, sélection de 1 407 vins médaillés, réalisée par 600 dégustatrices ayant goûté les 4 300 vins candidats provenant de 1 500 producteurs de 14 pays différents
L’édition 2018 qui se tiendra à Pékin du 10 au 13 mai bat le record d’inscriptions.
Plus de neuf mille cent quatre-vingts (9180) vins ont été inscrits cette année. Cette croissance s’explique notamment par la hausse significative des inscriptions en provenance de Chine. Pour la première fois, un pays d’Asie entre dans la liste des cinq premiers pays. La Chine se classe cinquième en nombre d’inscriptions, précédée seulement par la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal.
« Les consommateurs chinois attachent une grande importance aux médailles et les utilisent comme ligne directrice dans leurs décisions d’achat. Les détaillants recherchent des vins primés pour répondre à la demande du marché, tandis que les viticulteurs considèrent les récompenses comme une opportunité pour pénétrer de nouveaux marchés. Tout ceci explique la forte participation chinoise à la compétition », a déclaré Thomas Costenoble, directeur général de CMB. En Chine, la production et la consommation de vin affichent également de belles augmentations.
Les vins biologiques font aussi une belle entrée dans le concours, près de 60 % d’augmentation par rapport à l’année dernière, représentant près de 12% du nombre total de vins en 2018. Les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux méthodes de production, favorisant les produits biologiques. Face à ce nouvel attrait, le CMB a introduit une nouvelle catégorie dédiée aux vins biologiques et biodynamiques, le « Trophée du vin bio », décerné pour la première fois en 2017.
Les organisateurs attendent leur plus grand soutien local jusqu’à présent : quelque 200 élèves en hôtellerie et leurs responsables seront recrutés pour prêter main forte au niveau des préparatifs et du déroulement des séances de dégustation à Pékin. Les organisateurs ont reçu plus de 1 000 demandes de la part d’experts en vin chinois pour participer au concours en tant que dégustateurs en 2018. Afin de gérer cette forte demande, le Concours Mondial de Bruxelles prévoit de mettre en place le processus de sélection le plus vaste et le plus rigoureux de son histoire, seule une soixantaine de candidats pouvant décrocher une place de dégustateur. La première étape des sélections sera gérée par une équipe locale, suivant le protocole du CMB, alors que la phase finale se fera sous l’égide des organisateurs eux-mêmes. Les candidats reçus participeront à des formations et à des dégustations, lors desquelles ils apprendront à déguster et à évaluer des vins du monde entier. Ils seront amenés à apprécier les qualités organoleptiques de vins issus de la planète entière. Les 60 dégustateurs chinois sélectionnés pour participer aux différents jurys subiront une dernière épreuve « grandeur nature » la veille du concours.
Malgré le grand nombre de nouveautés prévues lors du 25ème Concours Mondial de Bruxelles, les aspects fondamentaux du concours sont immuables. « La qualité et la diversité des dégustateurs seront identiques à celles des années précédentes. En outre, la communication internationale avant, pendant et après le concours visera la même cible de distributeurs, de journalistes et de prescripteurs qui prévaut à chaque événement », explique Thomas Costenoble. Et ce dernier de souligner certains des principaux avantages offerts par le choix de ville hôte : « Faire étape en Asie permet de générer de nouveaux contacts d’affaires pour les participants, de leur faire découvrir un marché et une culture dynamiques et, bien sûr, de leur offrir la possibilité de connaître des vins très intéressants ».
Dates :
Annonce des résultats: 25 mai 2018
Souvenir de Valladolid 2017
Concours Mondial de Bruxelles 2017 Souvenir… par concoursmondial
Du 16 au 18 mai 2018 à Shanghai, New International Expo Centre
L’édition chinoise du SIAL est devenue l’un des plus important salon agro-alimentaire d’Asie, présentant des milliers de produits alimentaires, boissons et vins. En 2018 il rassemblera 3 400 exposants pour plus de 110 000 visiteurs attendus.
Le secteur du vin disposera d’événements spécifiques comme le Wine Innovation Forum : une série de conférences animées par une équipe de sommités étoilées telles que le Maître Sommelier Darius Allyn et David Forer dans le Hall E4. Une variété de vins seront explorées, y compris le Vinho Verde portugais, le Pinot Noir de Nouvelle-Zélande et les vins de l’État de Washington, ainsi que les accords entre le vin et la cuisine traditionnelle chinoise.
Vinexpo Hong Kong est de retour du 29 au 31 Mai, toujours au Hong Kong Convention and Exhibition Center.
L’espace WOW! (World of Organic Wines!) dédié aux vins biologiques ou biodynamiques, qui a reçu un très bon accueil à Vinexpo Bordeaux sera pour la première fois proposé aux acheteurs asiatiques..
A Vinexpo Hong Kong, cet espace bio accueillera 50 producteurs internationaux et sera articulé autour de tables de dégustation dont le concept et le design respectent les valeurs des artisans vignerons.
WOW! s’inscrit dans une volonté d’ouverture de Vinexpo aux entreprises viticoles à taille humaine en permettant aux exposants de participer à un grand évènement international avec une offre accessible.
« WOW! nous a offert l’opportunité d’aller à la rencontre des nombreux professionnels internationaux qui viennent à Vinexpo » a déclaré Alvaro Baños, de Bodegas las Cepas (Espagne). « Les acheteurs qui viennent dans cet espace dédié aux vins organiques savent ce qu’ils recherchent. Nous gagnons du temps. A Vinexpo Bordeaux nous avons développé nos ventes, et nous avons décidé de poursuivre l’expérience à Vinexpo Hong Kong pour appréhender les marchés asiatiques. »
Le marché bio asiatique connait une belle progression. En 2014 la consommation de produits bio en Asie (incluant le vin et les spiritueux) était estimée à 7,5 milliards de dollars, dont 4,5 milliards pour la Chine qui voit se développer des magasins spécialisés, notamment à Pékin et Shanghai. La consommation de vin suit le mouvement et devrait s’accélérer dans les prochaines années, comme le laissent suggérer les fortes progressions des surfaces viticoles plantées en Chine pour élaborer des vins issus d’agriculture biologique.
Photo Nicolas Dhuez
« Il faut arrêter de stigmatiser et devenir rationnel« , extraits de l’article d‘Alexandre Abellan pour Vitisphere.
Vigneron bio ayant longuement accueilli les équipes de Cash Impact pour témoigner de l’amélioration des pratiques phytos en Gironde, Philippe Carrille ne goûte pas le traitement partiel et partial du reportage, dont il est absent.
« Il n’y avait pas grand monde qui voulait aller au charbon, sachant que Cash Investigation est toujours à charge » se rappelle Philippe Carrille, le propriétaire du château Poupille (23 hectares en appellation Castillon, 10 ha en Saint-Émilion). Vigneron certifié en bio depuis 2008, il s’est malgré tout porté volontaire pour accueillir l’équipe de Premières Lignes Télévision (la société productrice du reportage). Dans le cadre de la visite organisée par le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, Philippe Carrille explique avoir rencontré pendant quatre heures Emmanuel Gagnier, le rédacteur en chef de Cash Investigation, discutant des enjeux de la réduction des pesticides à Bordeaux. Mais Philippe Carrille a été coupé au montage.
Selon lui, « les viticulteurs bordelais se sentent floués : ils bossent, font des efforts et à côté, Bordeaux se fait lyncher… On continue à taper sur Bordeaux pour le sensationnalisme et les ego. C’est purement à charge et complètement dépassé : il y a en marre » regrette le vigneron. En ayant assez que le disque du bordeaux bashing continue à tourner en boucle, il attend toujours un appel d’Emmanuel Gagnier pour s’expliquer sur l’angle retenu par Cash Impact.
Chantre de la nuance
« Je ne vais pas dire que tout est parfait, mais il y a eu une prise de conscience grâce aux lanceurs d’alerte et aux médias. On est tous d’accord que les efforts ne sont pas suffisants… Mais on vient de tellement loin, il faut rattraper le retard. Les mentalités ont évolué, il n’y aura pas de marche arrière. Bordeaux ne mérite pas plus que les autres qu’on lui tape dessus systématiquement » continue Philippe Carrille.
Le vigneron étant visiblement remonté par le passage à la trappe de ses explications sur les développements du bio à Castillon, sur l’installation de ruches et panneaux photovoltaïques, sur le chauffage aux sarments, sur l’apport du Système de Management Environnemental… Mais il faut reconnaître que pour l’approche de Cash Investigation, Philippe Carrille était moins un chantre du tout bio que du réalisme viticole. Ayant souhaité porter un message nuancé, il s’est montré malicieux lors du tournage, montrant qu’une exploitation bio ne manque pas de produits Cancérigènes, Mutagènes et Reprotoxiques, comme le carburant GNR de son tracteur.
« Il faut arrêter de stigmatiser et devenir rationnel. Il n’y a pas une solution, mais des solutions. Le cuivre est un métal qui peut aussi être nocif, il faut limiter les doses » explique le vigneron de la rive droite. Se posant en anti-donneur de leçons, il garde en travers de la gorge les « personnes intégristes, qui font une croisade personnelle contre les vins et vignerons de Bordeaux ».
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Photo JB Nadeau.
Françoise Lannoye, Château Ambe Tour Pourret, AOC Saint-Emilion Grand Cru.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri – Drone : Vudundrone.com
Françoise Lannoye.
Originaire d’une famille d’agriculteurs du nord de la France, j’ai découvert la région de Bordeaux et ses châteaux avec mon père à l’aube de l’adolescence. Depuis lors j’ai rêvé d’être un jour « vigneronne » ! En 2001, au milieu de ma vie professionnelle, je franchis le pas, soutenue par mon mari et je quitte la gestion immobilière pour me lancer dans cette grande aventure qui est aussi pour moi un retour aux sources.
Mon premier coup de coeur sera le Château Lanbersac en Puisseguin Saint-Emilion, suivi rapidement par le Château Moulin de Clotte en Castillon Côtes de Bordeaux. Très tôt, dès mon arrivée dans cette nouvelle activité, je me suis investi dans les structures professionnelles. J’aime beaucoup l’appellation « Castillon-Côtes de Bordeaux », dont je suis la présidente, un très beau terroir qui manque de reconnaissance. Alors j’ai mis mon énergie dans ce projet « re-dynamiser l’appellation » Aujourd’hui je pense que l’on est sur la bonne voie !
Première génération de vigneronne, je suis très heureuse de voir aujourd’hui une de mes filles (la seconde de mes 3 enfants), Céline Lannoye, s’investir à son tour dans les propriétés familiales, en créant une nouvelle activité : « Elaborateur de crémant de Bordeaux ». Un nouveau défi à relever avec ces Crémants Célène !
Le Château Ambe Tour Pourret
En 2007, j’ai l’opportunité d’acquérir le Château Ambe Tour Pourret à Saint-Emilion, une petite propriété de 5 hectares. Les premières traces de l’existence de ce Château remontent à 1811, mais sa tour emblématique ne fut construite qu’en 1845. Elle est constituée de 5 hectares de vignes en Merlot et Cabernet franc.
J’ai choisi d’y pratiquer l’agriculture biologique pour un plus grand respect du terroir et de l’environnement.
Située à l’entrée de la Ville de Saint-Emilion, ce Château était un lieu idéal pour développer l’oenotourisme.
L’Oenotourisme au Château Ambe Tour Pourret
En plus des propositions oenotouristiques classiques (visite dégustation, dégustation avec fromage ou chocolat, formule lunch…), mon goût pour la cuisine, m’a naturellement orientée vers l’organisation de cours de cuisine suivi de repas dans la salle du château. Nous créons ainsi des moments de découverte de la cuisine et de l’art de vivre à la Française.
Nous accueillons ainsi de nombreux touristes avec le plaisir de partager notre passion pour le vin, d’expliquer notre métier, et de faire vivre à nos visiteurs une expérience originale !
Le Making Of
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