Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Bordeaux Clairet Oscars 2018 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.
Il s’agit du Château Turcaud, du Château de Lisennes et duChâteau Landereau.
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 45 000 inscrits à la newsletter, et 35 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook.
Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Bordeaux blancs Oscars 2018 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.
Il s’agit de Carrelet d’Estuaire, du Château le Bonalguet et du Château Roc de Minvielle..
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 45 000 inscrits à la newsletter, et 35 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.
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L’acide ascorbique mais aussi les gaz neutres sont de bons alliés à la cave pour réduire les doses de soufre, mais à quelles étapes est-il important de réduire les risques d’oxydation ? Un article proposé par Mon-Viti.com
Protéger ses jus de l’oxydation, notamment par le dioxyde de soufre, était une règle à suivre dans tous les manuels d’œnologie, rappelle Arnaud Immélé, œnologue alsacien au laboratoire Vinedia. Mais les choses ont évolué, poursuit celui qui œuvre au développement de la réduction des sulfites en œnologie. « Actuellement, on reconnaît que les précurseurs aromatiques des vins blancs au niveau des moûts ne sont pas sensibles à l’oxydation. Il y a même un intérêt à laisser s’oxyder davantage les jus, notamment ceux riches en polyphénols, pour avoir un vin plus stable, moins sensible à l’oxydation. Car plus on protège un moût blanc de l’oxygène, plus les vins seront instables après les fermentations. »
En phase pré-fermentaire, plus on utilisera de gaz neutres ou d’acide ascorbique, plus le jus sera protégé, mais plus le SO2 pourra ensuite se combiner et augmenter la sensibilité du vin à l’oxydation. « Une oxydation maîtrisée en phase pré-fermentaire, avant le débourbage, aura aussi un intérêt pour des jus avec un profil variétal ou thiolé. Cette oxydation est cependant dommageable à partir du levurage, car les thiols libérés par les levures sont alors très sensibles à l’oxydation, avec un risque de perte aromatique. » L’emploi d’acide ascorbique ou de levures inactivées riches en glutathion sur des vins blancs de type sauvignon, pourra alors être utile dans cette deuxième phase. « Avant, les vignerons avaient peur que les jus brunissent et perdent de leur qualité avant la fermentation, alors qu’il n’y a réellement de risque de dommage qu’après la fermentation alcoolique », insiste Arnaud Immélé.
« Les vignerons avaient peur que les jus brunissent et perdent de leur qualité avant la fermentation, alors qu’il n’y a réellement de risque de dommage qu’après la fermentation alcoolique », Arnaud Immélé, laboratoire Vinedia
Nouvelles pratiques : la co-fermentation se développe
Avec la baisse des doses de SO2, le risque de fermentations malolactiques est de plus en plus fort à la prise de mousse pour les vins effervescents. Des malo pas toujours voulue, qui traînent, et avec des résultats rarement homogènes d’une bouteille à l’autre, observe Arnaud Immélé. « Pour éviter cela, la pratique de co-fermentation se développe. C’est une fermentation malolactique qui a lieu en même temps que la fermentation alcoolique, ou qui se termine juste après. En 2017, j’ai suivi une 20e de cave, avec 7 000 hl vinifiés ainsi, principalement en Alsace. Finalement, un gain aromatique, une facilité d’emploi et une malo maîtrisée. »
Pour arriver à ce résultat, l’œnologue recommande l’emploi de bactéries sélectionnées, de type Armonia œnolia (AEB), pouvant se développer dans des jus à pH bas, mais relativement sensible au SO2. « Le coût des bactéries reste comparable à d’autres bactéries vendues pour l’œnologie. Pour cette campagne 2018, la 20e de cave repart sur cette technique, et d’autres caves suivront des essais sur d’autres régions : Corse, Bordelais, Loire, etc. »
Lire l’article complet sur Mon-Viti.com
Marie d’Ardier, Guide-conférencière Bordeaux River Cruise.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri – Drone : Vudundrone.com
Marie d’Ardier.
Après avoir passé une quinzaine d’année dans l’événementiel chez City One à Toulouse, j’ai regagné mes terres natales en 2011, éblouie par les transformations de la ville. Ce fut presque un choc ! J’ai ressenti le besoin de partager cet amour pour ma cité à la blondeur retrouvée et je suis donc retournée en 2015 sur les bancs de l’école afin de décrocher une licence professionnelle « Développement et Protection du Patrimoine, spécialité Guide-Conférencier ».
C’est au cours de cette formation dispensée par le Conservatoire National des Arts et Métiers que j’ai fait la connaissance des Gens d’Estuaire/Bordeaux River Cruise. Autre choc et nouveau coup de foudre, avec les eaux blondes de la Garonne cette fois (un comble pour la rousse que je suis !). Ce furent quatre mois de stage en apesanteur : des rencontres exceptionnelles au fil de l’eau ou dans les vignobles, des découvertes ou redécouvertes toujours plus enrichissantes, des paysages éblouissants et une équipe dynamique et généreuse comme il en existe peu. « Lorsque Philippe, Simon, Guillaume et Syméon m’ont proposé d’embarquer avec eux sur les bateaux rouge et noir de Bordeaux River Cruise, mon cœur n’a pas hésité longtemps ! »
Au sein de l’équipe, mon rôle est multiple : guide-conférencière en titre, j’interviens aussi au niveau de la billetterie, de la conception de nouvelles croisières, de la formation des autres guides, de la démarche commerciale, des animations œnologiques, du matelotage même ! J’aime varier les expériences – les associés l’ont bien compris – mais guider les visiteurs dans leur découverte de l’estuaire et leur faire vivre une expérience inoubliable reste malgré tout ma grande passion.
Ils étaient 4 habitants des iles de l’estuaire, oubliées de tous, ils faisaient le constat du dépaysement incroyable de leurs visiteurs, de cette idée simple est née « Bordeaux River Cruise », compagnie de croisières fluviales créée en 2008 et « Gens d’estuaire », agence réceptive & évènementielle. Ce groupe rassemble des prestations diverses sous une identité commune : une flotte de 3 bateaux, une équipe traiteur et le Refuge de Patiras sur l’île du même nom en face du Médoc. Forte de sa connaissance de l’estuaire, l’équipe pluridisciplinaire gère l’ensemble des paramètres fluvio-maritimes : marées, appontements, escales, visites…
De Bordeaux à Pauillac, les croisières « Bordeaux River Cruise » font escale sur les îles de l’Estuaire de la Gironde et parcourent le fleuve. Le visiteur est accompagné pour une découverte ludique et sensible. Un concept de « croisière-découverte » innovant qui redonne à la voie ‘fleuve’ ses lettres de noblesse.
Bordeaux River Cruise fêtera ses 10 ans l’année prochaine, avec encore de beaux projets de développement ! Depuis ses débuts l’équipe s’est agrandie et compte aujourd’hui 60 salariés.
Les croisières Oenotouristiques
Les croisières œnologiques représentent une partie importante de l’activité car le fleuve est un vecteur formidable pour découvrir les appellations du Bordelais : les visiteurs empruntent ainsi la voie d’accès que les vignerons bordelais utilisaient au Moyen Âge pour transporter leurs barriques !
Ces croisières œnologiques font donc déguster les vins des appellations du Bordelais : rive droite de l’Estuaire de la Gironde avec ses vins blancs, rouges et rosés de Blaye et Bourg-sur-Gironde, la rive gauche du Médoc avec ses célèbres Grands Crus Classés 1855, ou encore l’amont de la Garonne avec les Graves et les vins liquoreux de Sauternes. Bordeaux River Cruise propose des formules journée ou demi-journée pour découvrir les vignobles de Bordeaux en bateau. Le programme des croisières s’enrichit chaque année mais le principe reste basé sur le partage et l’exploration ludique et émotionnelle de l’estuaire.
Le Making Of
En savoir plus sur Bordeaux River Cruise
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Les données satellitaires ont une importance particulière dans la mesure de la radiation globale, un des paramètres clés de la qualité des raisins, par Delphine Preterre, de Fruition Sciences.
Satellites contre capteurs au sol
Il existe une grande diversité de sources de données météo, utilisant du matériel aérien, terrien ou maritime.
Les satellites permettent de suivre les évolutions du climat et alimentent les modèles climatiques (modèle de prévision météo). Ils représentent 90% des données utilisées dans les modèles météo comme ARPEGE de météo France. Ils sont très divers, on peut les regrouper en 2 grandes familles :
– Les Satellites Géostationnaires sont situé à 36 000 km d’altitude au dessus de l’équateur, tournent en même temps que la terre et restent toujours au dessus du même point de la terre. Ils sont dédiés à l’observation, la télécommunication, la télédiffusion ou la météorologie.
Avantages : ils mesurent toujours la même région du globe et produisent des images à intervalle régulier ce qui permet une surveillance continue. De plus, ils ont l’intérêt de couvrir de très grandes surfaces. Ils permettent ainsi de suivre l’évolution des nuages, des cyclones, des tempêtes de sable, des zones de gel, les feux de forêts etc.. sur l’ensemble du globe.
Inconvénients : Les pôles sont absents et la précision est limitée (pas de micro-ondes ni radar), les données accessibles sont brutes et doivent être décodées par des algorithmes.
– Les Satellites Défilants (ou polaire) : en orbite plus basse, entre 200 et 2 000 km d’altitude (850 km en moyenne), ils sont synchronisés avec le déplacement apparent du soleil (héliosynchrones). Ils font le tour de la terre en 2 heures seulement et ont une résolution d’environ 1 km.
Avantages : ils cartographient l’ensemble du globe, en particulier les régions inaccessibles aux observations et sont munis de sondeurs et de radars mesurant température, humidité et vitesse du vent.
Inconvénients : les données sont difficiles à exploiter car non continues.
Les capteurs au sol
La stratégie pour ces données est différente selon chaque pays. Le réseau français de radar est le plus dense au monde avec Aramis, le réseau de Météo-France qui comprend en métropole une trentaine de radars de différentes sortes. La technique de double polarisation utilisée pour la majorité de ces radars permet d’enrichir les mesures, avec notamment des informations sur le type de précipitations.
L’ensemble des données recueillies et traitées par Aramis est disponible 24 heures sur 24 et renouvelé toutes les cinq minutes sur l’ensemble du territoire. Les données d’un certain nombre de radars étrangers sont utilisées pour compléter la couverture du territoire sur les zones frontalières. Meteo France propose gratuitement des images radar pour les trois dernières heures, avec un intervalle de 15 minutes.
Les stations météo
Elles communiquent et échangent leurs données à l’échelle mondiale à partir de capteurs au sol ou en mer, elles sont automatiques ou manuelles, publiques ou privées. L’ensemble est accessible quasiment en temps réel (entre 3 et 6H). Il y a aujourd’hui entre 5 et 6 000 station météo au niveau mondial.
En conclusion les satellites ont pour eux l’étendue spatiale et une résolution qui s’améliore. Les capteurs au sol apportent leur précision en temps réel.
Focus sur les radiations globales
Ces radiations expliquent à 90% la variabilité de l’Évapotranspiration potentielle (ETP) de la vigne (Benjamin Blois, 2017). Ces radiations globales intervient aussi dans la Photosynthèse qui joue un rôle dans la synthèse des polyphénols et des sucres :
l’augmentation des radiations dans le visible entraîne une accumulation d’anthocyanes et l’augmentation des radiations dans l’ultra-violet favorise la synthèse d’acides phénols. La radiation globale impacte donc la qualité et le rendement du raisin.
Les radiations globales sont mesurées par un Pyranomètre, un capteur qui n’est pas toujours présent sur les stations météo et qui est relativement coûteux (300 à 600€). Il y a donc ici un intérêt particulier à utiliser des données satellites qui sont en temps réel sur l’ensemble du globe.
Partenariat avec Weather Measures
Nous croisons des données locales avec des données spatiales pour récupérer une donnée à l’échelle de la parcelle, à une maille fine, de l’ordre de 150m à 300m de précision. Les données locales proviennent du parc de stations météos de DEMETER (une centaine en Gironde), des capteurs au sol (pluviomètres, sondes de températures et autres) et des stations météo privées (si nous y avons accès). Les données spatiales sont, elles, issues des radars (comme celui de Mérignac pour les pluies) et des satellites (comme les données de radiation).
Nous nous appuyons sur la combinaison de plusieurs modèles météos afin de fournir la donnée la plus pertinente selon l’emplacement des propriétés. Selon le paramètre climatique et la position géographique, l’algorithme sera capable de choisir le modèle le plus pertinent à suivre, en comparant en continu la donnée réelle et la donnée modélisée. Ce processus, qui n’est ni plus ni moins de l’intelligence artificielle, est appelé le « deep learning » ou « machine learning » (auto-apprentissage).
Les avantages :
– améliorer la protection du vignoble : accès à une météo de précision, en temps réel, avec des prévisions à 4 jours, pour agir vite,
– obtenir une connaissance précise des données de pluies, températures, humidité relative, vitesse du vent et radiations globales sur une parcelle donnée,
– mieux anticiper le développement des maladies au vignoble et donc mieux gérer les traitements,
– améliorer la gestion des vendanges en mettant en évidence, dans le cas d’un vignoble étendu géographiquement, des comportements climatiques différents d’une parcelle à l’autre.
Weather Measures
La société a été créée en 2015 pour répondre à un besoin non satisfait du marché de la météorologie : l’optimisation d’une activité météo-sensible grâce à la mise en œuvre d’une météorologie de précision à fine échelle spatio-temporelle. Elle a développé sa propre plate-forme de données multi-sources intégrant des données de radars, de satellites, de stations météorologiques et de modèles numériques. Elle compte aujourd’hui neuf personnes. Sa conviction : une agriculture de précision exige une météo de précision.
WEATHER MEASURES accompagne ses clients sur toutes les dimensions d’un projet météorologiques : conseil pour préconiser la meilleure solution globale, assemblage pérenne des installations (capteurs et réseaux de capteurs sur mesure, maintenance), valorisation des données météo à fine échelle). WEATHER MEASURES est Leader sur le marché français dans la mise en œuvre et l’exploitation de radars à haute résolution (Bande X) en mosaïque. Les technologies et services d’intégrationWEATHER MEASURES sont utilisés dans le domaine agricole (INRA, Limagrain, Axéréal, Smag, Cristal Union, GCF, Chambres d’Agriculture…) et industriel (Michelin, TOTAL, ADP…).
www.weather-measures.fr
Fruition Sciences
Créée en décembre 2007 en Californie par Sébastien Payen et Thibaut Scholasch, Fruition Sciences est une entreprise franco-américaine qui aide les professionnels du monde viticole à optimiser la production du raisin (qualité et rendement) ainsi que les ressources (eau, intrants). En 2018, FRUITION SCIENCES réalise un chiffre d’affaires de quasi 2 millions d’euros, compte une vingtaine d’employés et une activité répartie entre la France et la Californie principalement. Notre spécificité est d’avoir réuni des chercheurs et des ingénieurs viti-œno, des développeurs informatique et experts en data sciences pour mettre au point ensemble une plateforme web d’analyse de données viticoles à partir de toutes les données et modèles disponibles au vignoble. Depuis 10 ans nous avons prouvé, avec nos clients dans le monde, qu’agir de manière différenciée au vignoble économise les ressources, les intrants, les efforts humains et permet de mieux valoriser les terroirs.
www.fruitionsciences.com
Vinitiques
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Bordeaux Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
www.vinitiques.com
Jeudi 12 juillet, de 17h à 20h, INNO’VIN, le pôle CREAHd et Aquitaine Croissance verte organisent la visite d’un chai durable et certifié THQE : le Château Couhins, cru classé de grave et site d’expérimentation pour l’INRA.
Le programme
17h : Accueil
17h15 – 17h20 : Introduction
17h20 – 17h35 : Présentation du domaine et des ambitions environnementales – Dominique Forget, Directeur du château Couhins.
17h35 – 17h50 : Présentation des objectifs de Haute Qualité Environnementale et des mesures mises en œuvre au Château Couhins – Damien Delanghe, Bureau d’études EUGEE
17h50 – 18h00 : Séance de questions
18h00 – 18h40 : Visite du Chai
18h40 : Cocktail
Inscription obligatoire ; places limitées
INNO’VIN c’est aujourd’hui plus de 90 projets d’innovation accompagnés : machines de tri, produits de bio-contrôle, logiciels de planification des travaux viticoles, caractérisation des terroirs…
Une part croissante d’entreprises, viticulteurs et caves coopératives s’investit dans ces projets qui leur permettent d’acquérir un avantage compétitif en apportant des solutions à leurs problématiques. Par ailleurs, un nouveau dispositif régional permet aux producteurs de s’associer pour porter à plusieurs ces projets.
Plus d’infos
Une conférence en ligne vous est proposée par Mon-Viti jeudi 5 juillet prochain de 18h15 à 19H
Le concept de naturalité dans les vins est une tendance actuelle. Dans cette mouvance, il faut s’intéresser de près aux intrants, notamment lors des vinifications. Si on ne peut se passer d’intrants œnologiques, lesquels sélectionner pour qu’ils soient le plus naturels possible, le plus endogènes au vin ? Et ainsi révéler le potentiel des cépages !
Naturalité, levures et dérivés de levures… parlons-en !
Afin d’aborder ce sujet, Mon-Viti vous propose de participer à un atelier en ligne qui creusera les thématiques suivantes :
– les levures dites révélatrices des précurseurs d’arômes qui respectent la typicité variétale ;
– les activateurs de fermentation alcoolique à base d’azote organique, d’origine levurienne ;
– les autres produits fonctionnels innovants provenant de levures et leurs dérivés : par exemple des produits de collage pour clarifier les vins, ou encore pour maîtriser et stabiliser la couleur des vins rouges.
Lors de cet atelier, un focus plus détaillé sur les activateurs de fermentation alcoolique vous sera proposé.
Deux experts des levures et dérivés de levures de Fermentis (groupe Lesaffre), Nathan Wisniewski et Étienne Dorignac, partageront leurs connaissances et leurs recherches à ce sujet. Ils répondront à vos questions en direct !
Plus de 320 cépages différents ont été inscrits au Concours Mondial de Bruxelles (CMB) en 2018 (contre 290 en 2017). Le cépage Merlot succède cette année au Tempranillo en tête du classement des vins médaillés.
« De nos jours, du vin de qualité est produit dans de nombreuses régions du monde », commente Thomas Costenoble, directeur général de CMB. « Les variétés qui étaient autrefois indigènes sont devenues internationales et ont d’excellents résultats. Le Chardonnay, originaire de Bourgogne, est un bon exemple. En effet, nos juges ont décerné des médailles aux « habitués » comme la France, l’Italie et la Chine (où cette variété est la plus plantée) mais aussi à des plus petits pays producteurs comme la République tchèque, la Belgique et la Roumanie. Autre exemple avec le cabernet sauvignon, originaire de Bordeaux, c’est avec des vins chinois que le cépage a remporté le plus grand nombre de médailles », poursuit-il.
Variétés internationales
Les dix meilleures variétés attribuées par la CMB en 2018 sont: le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Tempranillo, le Syrah, le Chardonnay, le Grenache, le Sauvignon Blanc, le Touriga Nacional, le Pinot Noir et le Primitivo.
La France est en tête des variétés primées : le pays a obtenu le plus grand nombre de médailles pour 6 variétés produites – Merlot, Syrah, Chardonnay, Grenache, Sauvignon Blanc et Pinot Noir.
Le Merlot est la variété la plus cultivée en France. Originaire de Bordeaux, il est aujourd’hui planté dans 37 pays. La France a obtenu le plus grand nombre de médailles pour le Merlot (214).
Le Cabernet Sauvignon chinois a remporté le plus grand nombre de médailles pour cette variété internationale. En Chine, il est planté sur 60 000 ha (la plus grande zone viticole mondiale avec cette variété cultivée).
Pour le Tempranillo, quatre-vingt-dix-huit pour cent des médailles ont récompensé des vins d’Espagne, et 2% du Mexique. Le Tempranillo est la cinquième variété la plus cultivée au monde, mais 88% d’entre elles sont cultivées en Espagne. L’année dernière, lorsque le CMB a eu lieu en Espagne, Tempranillo a logiquement été la variété avec le plus grand nombre de médailles.
La France a remporté les plus grands honneurs pour ses Chardonnays (59 médailles), suivie de l’Italie (14) et de la Chine (13). Originaire de Bourgogne, le Chardonnay est largement cultivé en France (51 000 ha) et en Italie (20 000 ha). Cultivé sur seulement 3 000 ha, c’est le cépage blanc le plus planté en Chine.
La France et l’Espagne ont obtenu le plus grand nombre de médailles pour leur Grenache (147 – pour le premier, 52 – pour le second). 67% de toutes les médailles pour le Grenache sont allées à ces deux pays qui produisent 87 % de la variété mondiale.
Les médailles attribuées au Sauvignon Blanc sont majoritaires en France, en Afrique du Sud et en Espagne. Ce cépage blanc cultivé en France depuis des siècles est aujourd’hui le cépage blanc le plus planté au Chili et la variété la plus cultivée en Nouvelle-Zélande.
Les 80 médailles du Touriga Nacional sont allées exclusivement au Portugal.
Les deux pays ayant le plus grand nombre de médailles pour le Pinot Noir sont la France (35) et la Suisse (10). Originaire de Bourgogne, cette variété est largement cultivée en Europe et dans « le Nouveau Monde ».
Cépages indigènes
« Les juges du CMB ont également reconnu l’authenticité et la qualité des vins aux cépages indigènes. Les pays qui cultivent principalement des variétés locales et ont introduit leurs meilleures bouteilles dans le concours ont été distingués » , explique Thomas Costenoble.Selon l’OIV, « les vignobles italiens sont principalement plantés de variétés indigènes ». Les variétés indigènes comme le Sangiovese (34 médailles) et le Montepulciano (30 médailles) sont arrivées en 2e et 3e place pour les vins italiens, précédées seulement par le Primitivo (58 médailles). Cent pour cent du Primitivo primé vient d’Italie. La variété italienne Glera (qui a triplé de 2000 à 2015) a également été distinguée.
Le Portugal et la Grèce ont la plus grande part des médailles pour leurs vins spécifiques à chaque pays. Les deux pays cultivent des centaines de cépages autochtones. Plus de 75% de la Grèce est plantée avec des variétés indigènes, bien que la tendance soit à l’augmentation des variétés internationales. Les trois principaux vins indigènes grecs sont l’Assyrtiko, l’Agiorgitiko et le Savatiano. Touriga Nacional, Castelão, Touriga Franca et Baga sont les variétés de rouges indigènes du Portugal ayant obtenu une récompense cette année.
Le Chasselas indigène suisse a obtenu le plus grand nombre de médailles pour ce pays. Originaire du nord du lac Léman, c’est le cépage blanc le plus commun, qui occupe environ 27% du vignoble suisse. La prochaine édition du Concours Mondial de Bruxelles aura lieu dans le canton suisse de Vaud, le Chasselas indigène est le Cépage-roi de ce canton, représentant 60% de la production de vin.
La prochaine édition du Concours Mondial de Bruxelles se tiendra dans la ville d’Aigle, en Suisse, canton de Vaud, , du 2 au 5 mai 2018.
Souvenir de Pékin 2018
Le laboratoire, entièrement rénové, compte 11 collaborateurs dont 2 nouveaux experts qui renforcent la plateforme technique actuelle.
Il s’agit de Marie-Laure Badet-Murat, diplômée en Viticulture, Œnologue et Docteur en Œnologie de l’Université de Bordeaux, et Cédric Longin, Docteur en Microbiologie de l’Université de Bourgogne. Leur mission est d’apporter une expertise œnotechnique plus précise auprès des propriétés viticoles.
En outre le laboratoire d’analyses œnologiques situé à Libourne double sa surface technique et se dote de nouveaux équipements afin de compléter son offre de prestations, d’expertise, d’analyses et outils d’aide à la décision pour les viticulteurs (400 clients en analyses) comme pour les œnologues conseils d’Oenoteam.
Parmi ces nouvelles prestations du laboratoire : évaluation et suivi de l’état parasitaire du vignoble, suivi et contrôle de maturité aromatique, pilotage microbiologique des fermentations et de l’élevage, préparation et stabilisation des vins dans une optique durable, diagnostic et contrôle des nuances vertes à végétales des vins.
Oenoteam
Le laboratoire Oenoteam est expert dans le conseil et l’accompagnement des propriétés viticoles depuis 15 ans. Ses 3 œnologues conseils associés Stéphane Toutoundji, Thomas Duclos et Julien Belle, utilisent l’analyse au quotidien pour les propriétés qu’ils consultent. Leur philosophie de travail repose sur :
– L’outil analytique de pointe comme support de décision.
– La prise en compte de l’environnement global de la propriété (technique, économique et humain).
– La réactivité face aux changements : climat, marchés, besoin de précision, accompagnement certification, réduction des intrants…
– L’engagement dans une prestation de service de proximité.