Le sticker NFC porte toutes les sécurités brevetées par ATT – code anti-contrefaçon Seal Vector®, QR code unitaire et numéro de série – et les associe à une nouvelle puce NFC pour une lecture sécurisée par simple contact smartphone.
ATT présentera sa solution d’étiquette connectée, son logiciel ID Pack Line, et sa solution de traçabilité totale dés la mise en bouteille, au salon VINITECH les 20, 21 et 22 novembre prochains (Stand 1A2104).
Advanced Track & Trace, spécialiste de l’authentification des bouteilles de vin, annonce le lancement de son sticker NFC SpySeal, développé pour lutter contre la contrefaçon et les marchés parallèles dans le secteur des vins et spiritueux.
Grâce au code anti-contrefaçon Seal Vector®, les producteurs et les industriels peuvent s’assurer de l’authenticité d’une bouteille par simple relecture smartphone. Il est également possible pour eux de gérer la traçabilité de toute leur production, et de mettre en lumière les marchés parallèles grâce à l’identification unitaire des bouteilles. Pour sa part, le consommateur peut scanner le QR code unitaire et accéder aux informations de sa bouteille.
NFC SpySeal est une solution de smart packaging sûre qui vient renforcer l’identification digitale du produit. L’identité unique de la bouteille est reproduite dans la puce NFC. Il suffit alors au consommateur de mettre son smartphone au contact de la bouteille pour en vérifier l’identité et accéder à des contenus numériques venant enrichir son expérience œnologique.
Considérée comme la 4ème révolution industrielle, la technologie NFC concernera 20,8 milliards de produits en 2020.
Advanced Track & Trace ®
Depuis plus de dix ans, en collaboration avec les gouvernements, institutions internationales et industriels, ATT développe des technologies d’identification et de traçabilité des produits, des documents et des billets de banque. ATT accélère aujourd’hui son développement dans la filière vins et spiritueux en offrant son expertise aux acteurs face aux nouveaux enjeux de la distribution mondiale.
ATT présentera sa solution d’étiquette connectée, son logiciel ID Pack Line, et sa solution de traçabilité totale dés la mise en bouteille, au salon VINITECH les 20, 21 et 22 novembre prochains (Stand 1A2104)..
Contact presse : Maxime Le Coutaller – m.lecoutaller@att-fr.com
Les résultats du « Spirits Selection by Concours Mondial de Bruxelles » qui s’est déroulé en Bulgarie à Plovdiv du 21 au 23 août 2018
Cette année des spiritueux provenant de 50 pays producteurs se sont affrontés devant une sélection des meilleurs dégustateurs mondiaux : 78 professionnels du monde des spiritueux représentant 26 nationalités différentes ont évalué l’ensemble des échantillons présentés.
Trophée Révélation Spirits Selection 2018
Une sélection très précise puisque ces trophées remise à la suite d’une seconde dégustation à l’aveugle réalisée avec les présidents des 13 jurys. Les lauréats sont jugés novateurs, contemporains et révélateurs des grandes tendances actuelles du marché :
Le Rhum Agricole Reimonenq Rhum Vieux Première Cuvée (Vieillie en Fut de Bourbon) de la Distillerie Reimonenq en Guadeloupe.
La Cachaça Gouveia Brasil produit par Gouveia au Brésil
La Tequila Campo Azul Diamant produit par Productos Fino de Agave au Mexique
Le Pisco Tres Erres (1-12 months) produit par Compania Pisquera au Chili
Grandes médailles d’or françaises
Jean Cavé Armagnac Hors d’Age – Armagnac – France – Le Club des Marques SAS
Pastis Henri Bardouin – Anisé – France – Distilleries et Domaines de Provence
GM Gin Mediterranéen – Gin – France – Grap’Sud
Rhum Bologne XO – Rhum Agricole – Guadeloupe – Société Agricole de Bologne
Saint-James Rhum Vieux Agricole 7 ans – Rhum Agricole – Martinique – Rhums Martiniquais Saint-James
Rhum agricole blanc Neisson – Rhum Agricole – Martinique – Distillerie Neisson
Liqueur Clément Be Red – Liqueur-Crème – Martinique – Héritiers H.Clément
Rivière Du Mât – Rhum Traditionnel XO – Rhum – Réunion – CEPP
Toutes les grandes médailles
Le prochain Spirits Selection aura lieu en août 2019 dans la ville de Lyliang – Province de Shanxi, en Chine.
En 2014, le secteur vitivinicole néo-zélandais s’est donné pour ambition de devenir le numéro un mondial des vins allégés en alcool dans le segment premium.
Avec 60 % de son vignoble planté en sauvignon blanc pour près de 20 % de l’ensemble des superficies mondiales du cépage, ce projet néo-zélandais a le potentiel de changer la donne pour la catégorie dans sa globalité. Sharon Nagel fait le point sur les progrès réalisés jusqu’à présent.
Le projet, intitulé « Lighter Wines », s’étend sur sept ans et représente la plus grande initiative de recherche et de développement jamais entreprise par le secteur vitivinicole néo-zélandais. Dix-huit entreprises de premier plan y participent* et financent en partie les 17 millions de NZD (10 millions d’euros) requis, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture. Le projet vise à positionner la Nouvelle-Zélande comme premier pays producteur mondial de vins d’une teneur en alcool inférieure à 10 %, sur le marché intérieur et en particulier à l’international. A horizon 2024, un objectif de 285 millions de NZD (près de 170 millions d’euros) a été fixé pour les retombées économiques du programme. Ce qui singularise ce projet par rapport à des programmes existants, c’est que la teneur en alcool doit être naturellement abaissée pour correspondre à l’image « verte » projetée par la Nouvelle-Zélande. Les recherches se concentrent donc principalement sur la conduite du vignoble, notamment les travaux en vert, et sur l’utilisation de levures indigènes ou de souches adaptées à l’objectif, même si de nombreuses pistes sont explorées. Au fil des ans, la Nouvelle-Zélande s’est forgé une solide réputation de pays producteur de vins très qualitatifs à un positionnement prix élevé, avec comme fer de lance le sauvignon blanc, et le programme « Lighter Wines » devra veiller à ce que ce positionnement soit maintenu. En tant qu’organisation professionnelle, New Zealand Wine Growers le reconnaît : « L’obtention de saveurs et d’autres qualités sensorielles dans les vins à faible teneur en alcool, susceptibles d’être positionnés sur le segment haut de gamme des marchés national et mondial, se trouve au cœur du programme. Il a été confirmé que la conjugaison de vins naturellement moins alcoolisés, d’un niveau qualitatif élevé et d’un profil gustatif au moins aussi qualitatif que les vins conventionnels constitue un pré-requis fondamental ».
Les travaux en vert un élément clé à la vigne
Soixante-dix-sept pour cent des participants ont désormais adopté les techniques qui ont fait l’objet de recherches à la vigne et 46 % les ont mises en œuvre en cave. « Les pratiques se sont généralisées parmi de nombreuses entreprises au profil différent. L’adoption englobe aussi bien de grands acteurs dont l’envergure, l’infrastructure et la souplesse leur permettent d’effectuer des travaux de recherche et de développement dans ce domaine, que de petites maisons qui portent haut et fort le projet », a déclaré Helen Morrison, maître de chai à Marlborough auprès de la société Villa Maria. Nommé pour la quatrième année consécutive N°1 néo-zélandais parmi les marques de vin les plus admirées au monde, Villa Maria a déjà lancé un sauvignon blanc allégé en alcool, aux côtés d’un rosé et d’un pinot gris. Parmi les techniques utilisées pour obtenir ces vins figurent les travaux en vert : « Villa Maria se penche sur les travaux en vert où le couvert végétal est réduit en le coupant en deux, manipulant la façon dont la vigne se développe. Nous pensons pouvoir permettre à la maturité phénolique et aromatique de se poursuivre tout en ralentissant la vitesse à laquelle les sucres se développent, créant ainsi des baies avec des saveurs plus mûres à des niveaux de sucre plus faibles », a expliqué Helen Morrison. La complexité des cycles végétatifs et fruitiers ainsi que les conditions météorologiques changeantes tout au long de l’année font qu’il est « très difficile d’identifier un élément parmi les travaux en vert comme étant susceptible de produire un résultat spécifique », a-t-elle ajouté.
Différentes techniques en cave
Au Brancott Estate appartenant à Pernod Ricard, le maître de chais Patrick Materman indique que des changements dans la conduite du vignoble ont également été mis en œuvre. « Nous avons manipulé le couvert végétal, réduisant sa hauteur de manière à retarder l’accumulation de sucres et à favoriser une plus grande maturité physiologique au moment de la récolte ». Le choix de la parcelle constitue également un élément clé pour l’entreprise française : « Nous privilégions les parcelles qui présentent un profil gustatif mûr à des niveaux de sucres plus faibles dans les baies ». Tant chez Pernod Ricard qu’à Villa Maria, une gamme de techniques est également expérimentée en cave. « Nous avons adopté des souches de levure qui réduisent l’acidité naturelle élevée des raisins récoltés tôt », explique Patrick Materman, par ailleurs président de Sauvignon 2019, la fête internationale du sauvignon blanc qui aura lieu du 28 au 30 janvier prochain. « La fermentation est arrêtée pour laisser un peu de sucre résiduel et augmenter ainsi la matière. Mais le sucre résiduel est compensé par l’acidité naturelle et des niveaux de CO2 dissous légèrement plus élevés à la mise en bouteille, donnant la sensation d’un profil sec ». Chez Villa Maria, les expériences impliquent des techniques telles que « la macération et les mannoprotéines pour développer la matière », a indiqué Helen Morrison. « Cette année, nous avons mis de côté trois petites cuves pour tester une levure qui retarde le début de la fermentation, ce qui nous permet potentiellement d’extraire davantage de précurseurs d’arômes à partir des lies avant le soutirage et la fermentation alcoolique ».
Les levures constituent un élément clé
Le programme n’en est qu’à sa cinquième année, et compte tenu de sa complexité et du niveau élevé des attentes, la recherche et le développement sont toujours en cours. D’ores et déjà, Villa Maria a renoncé à certaines techniques testées au départ. « Nous avons « abandonné » certains types de sols, c’est-à-dire les sols plus légers, plus pierreux, qui ne semblent pas propices aux vins allégés en alcool. Les vins sont trop minces et la minéralité et notes de silex générées par ce type de sol sont masquées par une acidité élevée à des niveaux prix faibles ». Les souches de levure se sont montrées capitales pour obtenir les résultats recherchés : « Les levures devraient potentiellement jouer un rôle de premier plan dans la production de vins à faible teneur en alcool. Les souches entraînant une baisse des taux de conversion des sucres en alcool peuvent être affinées davantage, tout en favorisant l’expression des arômes et en développant la matière en bouche », a ajouté Helen Morrison. Le programme a pour mission de produire des vins titrant moins de 10 %. A Villa Maria, la teneur en alcool idéale, tant du point de vue de la vinification que du point de vue du consommateur, semble se situer autour de 10% : « En termes de vinification, 10% semble susceptible de donner un vin équilibré mais savoureux ». Pour Patrick Materman, ce niveau serait légèrement en-dessous : « Du point de vue de la vinification, 9 à 9,5 % semble être de nature à favoriser le plaisir de la dégustation – la teneur en alcool est réduite de manière significative mais le niveau qualitatif élevé est maintenu de même que la perception de la maturité ».
Comparaison favorable avec les profils classiques
Au fur et à mesure que les résultats de la recherche entraînent des modifications à la vigne et en cave, les consommateurs semblent être, de leur côté, de plus en plus prêts à adopter la catégorie des vins à faible teneur en alcool. « L’attrait des vins allégés en alcool ou sans alcool correspond à l’engouement des consommateurs en faveur de produits plus « naturels ». En effet, les possibilités offertes aux vins naturellement plus faibles en alcool s’avèrent plus importantes que ceux dont la réduction en alcool se fait par des méthodes mécaniques », affirme un rapport de Wine Intelligence publié le mois dernier. The IWSR a également indiqué que les vins à faible teneur en alcool « gagnent du terrain, en partie pour lutter contre les frontières mouvantes entre les différentes catégories – la tendance des consommateurs à alterner entre bière, cidre et vin – et en partie en réponse à des préoccupations toujours plus élevées quant à la santé ». Le principal obstacle à l’acceptation des consommateurs jusqu’à présent – à savoir un profil aromatique qui ne correspond pas aux attentes – est potentiellement en passe d’être surmonté par le programme Lighter Wines néo-zélandais. Le mois dernier, le distributeur britannique Marks and Spencer a référencé deux vins issus du programme, élaborés par Forrest Wines à Marlborough, dont un sauvignon blanc positionné à 10,99 £ (12,5 euros). Comme le souligne Patrick Materman, « les vins à faible teneur en alcool se voient régulièrement décerner des médailles dans les mêmes catégories que leurs équivalents conventionnels – preuve, s’il en fallait, que la qualité n’est pas compromise ». Helen Morrison se montre plus mesurée dans son jugement : « L’évolution des vins à faible teneur en alcool, comme tout autre style de vin, s’inscrira dans le cadre d’un processus de longue haleine. Il s’agira de tester les hypothèses, les nouveaux auxiliaires technologiques, techniques de vinification et technologies pour identifier les outils les mieux adaptés à l’élaboration de vins qualitatifs à faible teneur en alcool ». Elle admet toutefois que cette année, « les vins se présentaient bien tout au long du processus de fermentation ».
Source : Sharon Nagel pour le Comité de pilotage pour favoriser les échanges sur le sauvignon
Les organisateurs du Concours Mondial du Sauvignon ont mis en place un comité de pilotage composé de 8 professionnels du vin ayant des compétences rédactionnelles et une connaissance du cépage. Ils constitueront, au fil des mois, un fonds documentaire dans lequel professionnels et consommateurs pourront aller puiser pour en savoir plus sur ce cépage aujourd’hui omniprésent dans le monde, mais qui n’a sans doute pas encore révélé toutes ses qualités et ses spécificités.
Les membres du Comité de pilotage : Sharon Nagel : journaliste freelance (Royaume-Uni/France) ; David Cobbold : journaliste à Vino BFM, Les 5 du vin (Royaume-Uni/France) ; Pedro Ballesteros : Master of Wine (Espagne) ; Roberto Zironi : chercheur-professeur (Italie) ; Valérie Lavigne : chercheur-professeur (France) ; Philippo Pszczolkowski Tomaszewski : œnologue-professeur (Chili) ; Paul White : journaliste au World of Fine Wine, Decanter (Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, France) ; Christian Eedes : rédacteur en chef du WineMag.
www.cmsauvignon.com – Prochaine édition 8 au 10 mars 2019 à Udine (Italie)
* Accolade Wines NZ Ltd; Allan Scott Wines and Estate; Constellation Brands; Forrest Estate Wines; Giesen Wine Estate Canterbury; Indevin Limited; Kono NZ LP; Lawson’s Dry Hills Ltd; Marisco Vineyards; Mount Riley Wines; Mt Diffculty Wines Ltd; Pernod Ricard New Zealand Ltd; Runner Duck Estate Ltd, Matakana; Spy Valley Johnson Estate; Villa Maria; Whitehaven Wine Company Limited; Wither Hills – Lion; Yealands
Le 25e Festival Oenovidéo s’est déroulé du 28 juin au 1er juillet à Reims et Epernay.
Les Festivaliers, producteurs et réalisateurs de films, photographes, professionnels du vin, ont découvert, en sélection officielle, 38 films sur 128 films de 19 pays en compétition.
Le Grand Jury, présidé par Noël Balen, écrivain, musicien et scénaristes et le public ont primé : 15 films.
Le Palmarès 2018
Grand Prix Oenovideo 2017 est décerné à Fermentación Espontánea, Espagne
Production : Clara Isamat
Réalisation : Clara Isamat
Un voyage du nord au sud et de l’Est à l’Ouest avec le vignoble et le passage des mois en arrière plan..
Prix du meilleur long-métrage est décerné à : Vino y cambio climatico en Chile
Production : Cabala Producciones
Réalisation : Gonzalo Argandona
Découvrez le combat d’un groupe de biologistes et viticulteurs du centre du Chili qui combattent le changement climatique par des actions concrètes.
Prix du meilleur court-métrage est décerné à : Le Nono de Dédé, France
Production : Les Films de la Guyotte
Réalisation : Violaine Labrusse, Gilbert Loreaux
Le Nono de Dédé fait partie d’une collection de chroniques de la vie ordinaire tournées en Bresse bourguignonne. Le « nono » fait partie de la culture bressanne. Interdit sous le prétexte qu’il rendait fou, en voie de disparition car la plupart des vignes ont été arrachées, il garde une place à part dans le cœur des bressans et fait partie de leur histoire.
Le « Nono » de Dédé from Les Films de la Guyotte on Vimeo.
Prix de la meilleure image est décerné à : Vin Émotion, France
Production : Mathilde de l’Écotais
Réalisation : Mathilde de l’Écotais
Verser le breuvage dans un verre en cristal. Devant la Table Dynamique de Mathilde, chaque fragment de l’œuvre renvoie à cet instant de plaisir. Les pieds sur terre, ancrés dans le sol nourricier. Les yeux au ciel, à la recherche de l’extase au milieu de ces bouts de miroir dans lesquels les éléments se mêlent, s’entremêlent au gré des degrés d’alcool.
Prix du meilleur scénario/Mise en Scène est décerné à : The Red Stain, USA, Italie, Brésil
Production : The Family Coppola
Réalisation : Rodrigo Saavedra
Billy, un jeune américain amène au pressing une chemise tachée de rouge. Le couple de personnes âgées tenant l’échoppe va tout imaginer à ce sujet…
Prix du meilleur film « Promotion » est décerné à : Adyar, le vin des monastères, Liban
Production : Agence Noise – Talos Productions
Réalisation : Fadi Haddad
Ce documentaire raconte non seulement l’histoire d’Adyar comme produit mais aussi l’histoire et l’attachement a la terre et a la viticulture qu’ont les moines de l’Ordre maronite libanais.
ADYAR le Vin Des Monastères from Fadi Haddad on Vimeo.
Prix du meilleur film destiné aux professionnels est décerné à : Château Pékin France, Chine
Production : Urban Pro (France)
Réalisation : Boris Pétric
Château Pékin examine comment le vin apparait comme un médiateur culturel majeur pour comprendre l’importance croissante de liens sociaux entre l’Europe et la Chine dans un contexte de mondialisation.
Mention spéciale du Grand Jury est décerné à : Nous sommes quelques-uns… , France
Production : La Biche est d’accord
Réalisation : Laurent Giacalone, Florence Moëgling
Prix du Public décerné par Le Comité Champagne et la ville d’Epernay : L’invisible , France
Production : Green Cub
Réalisation : Sergey Tsoller
Prix du Public décerné par Forum Oenologie: Presque Cocagne , France
Production : Creadoc
Réalisation : Élodie Gabillard
Prix partenaires
Prix de l’imaginarium décerné par l’Imaginarium à : Vin Émotion, France
Production : Mathilde de l’Écotais
Réalisation : Mathilde de l’Écotais
Prix de la meilleure action d’intérêt général décerné par l’ANEV/ADELPHE à : Tous pour chacun, chacun pour tous, France
Production : Calisto Production
Réalisation : Sabine Ternon
Prix de la Revue des Œnologues décerné par la Revue des Œnologues à : Las podas olvidadas (Les tailles oubliées), Espagne (Production : Julián Palacios Muruzábal, Gonzaga Santesteban ; Réalisation : Irene Guede Arbonies) et Et pour quelques degrés de plus, France (Production : CNRS Images ; Réalisation : Christophe Gombert).
Prix Science & Culture décerné par la Fondation Internationale pour les Sciences & Culture de la vigne et du vin (Aigle, Suisse) à :
Enquête de région : A la recherche des cépages oubliés, France (Production : France 3; Réalisation : Odile Debacker) et On English decanters and wine labels Grande Bretagne, USA, France (Production : Timothy Cone ; Réalisation : Timothy Cones)
Le palmarès des films corporate
A venir la remise des prix à Paris le 17 octobre.
Premières impressions sur les vendanges 2018 avec Jean-Christophe Mau, Pascal Hénot, Jean-Michel Baudet, Pascal Sirat, les oenologues d’Oenoteam et Lionel Gardrat. Photos JB Nadeau.
La suite avec le Carnet de vendanges d’Octobre 2018
Rive Gauche
Jean-Christophe Mau, Château Brown, le 27 septembre : «un millésime qui génère beaucoup d’espoir ».
Au Château Brown, les vendanges 2018 ont débuté sous de bons auspices le 31 août. En quelques jours, nous avons ramassé nos cépages blancs : Sauvignon Blanc suivi du Sémillon. Les premiers jus dégustés laissent entrevoir de belles – voire de très belles – perspectives, avec des arômes d’une intensité rare, accompagnés par de belles acidités et de la fraîcheur pour le Sauvignon Blanc, ainsi que beaucoup de rondeur pour le Sémillon. Les blancs finissent tranquillement leur fermentation en barriques et nous pourrons bientôt commencer le batonnage des lies.
Sans nul doute, la qualité est au rendez-vous pour les blancs comme pour les rouges ! Les conditions climatiques depuis juillet ont permis la concentration et la maturation des raisins.
L’arrière-saison est belle et toujours sous le soleil les vendanges ont repris il y a quelques jours pour les cépages rouges : en commençant par le Merlot. Nous finirons approximativement mi-octobre pour ce qui est du Cabernet-Sauvignon.
Les premières vinifications de Merlot révèlent un fruit extraordinaire, une profondeur des couleurs, une puissance aromatique rare et des tannins soyeux très concentrés en polyphénols.
Fait marquant de ce millésime – les conditions climatiques, parfois extrêmes, ont provoqué une diminution « naturelle » des rendements. Par exemple, la sécheresse qui se poursuit en ce mois de septembre participe à la réduction du volume sur les rouges. En effet la chaleur a diminué naturellement les rendements, mais point positif : à rendement diminué, vin plus concentré et puissant. Un millésime extraordinaire est donc en pleine préparation au Château Brown…!
Château Brown – AOC Pessac-Léognan
Rive droite
Pascal Hénot, Oenologue au Centre Oenologique de Coutras : « un millésime de très haute qualité » le 28 septembre.
L’année fut éprouvante avec un printemps chaud et humide qui a généré un rapide développement du Mildiou. La lutte contre ce Mildiou a été le combat principal des viticulteurs cette année, avec succès, ou pas, avec un fort impact en terme quantitatif… Heureusement l’été a lui été chaud et sec, cela a permis de faire reculer la pression parasitaire mais surtout a entrainé une belle évolution des maturités, permettant une très belle vendange.
En blanc les raisins récoltés début septembre sont dotés d’une belle expression aromatique et dans un bel état sanitaire. Les raisins rouges (en cours de récoltes pour les Merlots) sont gorgés de sucre, colorés, et murs. Les conditions de vendanges sont idéales avec une météo stable, de la fraîcheur le matin, de la chaleur et un temps parfaitement sec. On attend la fin de la récolte mi-octobre.
Les premiers vins blancs dégustés ont de belles expressions aromatiques, typiques de leur cépage. C’est étonnant vu les fortes chaleur, j’explique cela par la permanence cet été d’une alternance de fraîcheur nocturne et de chaleur diurne, idéale, sur une longue période. Les premiers vins rouges ont une robe sombre, beaucoup de fruits, de la rondeur en bouche et de beaux tanins…
Enosens Coutras
Jean-Michel Baudet, Château Monconseil Gazin : « un millésime bipolaire » le 28 septembre.
D’abord un long printemps où les pluies à répétition ont maintenu une forte humidité constante, favorisant le développement du mildiou, et réduisant le volume de récolte.
Mi-juillet, le beau temps s’est installé avec de fortes chaleurs sans canicule, pour favoriser la véraison, puis une maturation complète des baies et des conditions de vendange confortables.
Les mouts ont un équilibre alcool/acidité parfait.
Vignobles Michel Baudet
Pascal Sirat, Château Panchille : « un millésime mémorable » le 28 septembre.
Les vendanges sont en cours à Panchille. Après un printemps compliqué et une lutte acharnée contre le mildiou, le soleil de Septembre permet une bonne maturation, la quantité et qualité sont finalement au rendez-vous et avec eux l’espoir d’un excellent millésime. Les premiers Merlots rentrés donnent des mouts d’une belle couleur et sont bien fruités. 2018 restera dans nos mémoires j’en suis sûr !
Château Panchille
Stéphane Toutoundji, Thomas Duclos, Julien Belle – Oenoteam le 24 septembre : « un millésime à sensations… fortes ».
Après un millésime 2017 éprouvant, le millésime 2018 s’est déroulé dans une atmosphère anxiogène, rendant les choix techniques capitaux, mais le résultat s’annonce à la hauteur des efforts fournis. La saison d’hiver a connu des températures classiques mais une pluviométrie anormalement élevée. Les sols bien travaillés évacuent les excès, les raisins profitent de cet apport mais l’humidité ambiante favorise la pression parasitaire, le mildiou s’installe et entraîne des pertes de récoltes importantes. La lutte phytosanitaire est particulièrement rude, nécessitant des capacités importantes de réaction de la part des équipes. Le débourrement a montré un potentiel de récolte très important, revu à la baisse ensuite : mildiou, coulure et millerandage sur les vieilles vignes et les épisodes de catastrophes climatiques (grêle du Bourgeais, Blayais, Sauternais et Sud Médoc), impactant significativement les rendements.
Mais depuis le 20 juin, à part quelques épisodes orageux, le temps est sec. Au 20 août, nous relevions une contrainte hydrique modérée à forte rendant la fin de véraison un peu chaotique sur les terroirs les plus tardifs. Mais dans l’ensemble la véraison se déroule de façon rapide et homogène. Cette fin de cycle végétatif avec des températures chaudes sans être caniculaires laissait déjà présager de belles maturités. Les dernières pluies combinées à l’amplitude thermique auront permis une synthèse aromatique et polyphénolique quantitative et qualitative. Ces dimensions-là sont les points communs des grands millésimes identitaires Bordelais tels que 1990 ou encore 2010. Au 24 septembre, les vendanges sont maintenant bien avancées, une bonne partie des Merlots sont rentrés et l’anxiété semble laisser progressivement place à la joie : les vins sont extraordinairement colorés, fruités avec des tanins présents, ce pourrait être finalement un grand millésime en train de naître. A suivre dans quelques jours pour la conclusion de ce scénario pas encore tout à fait bouclé… #emotions2018
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Lionel Gardrat, Vignoble Les Hauts de Talmont le 6 septembre : « la vendange se présente bien et laisse augurer un beau millésime ».
Tout a bien commencé avec un hiver clément et sec, et un cycle végétatif qui a commencé très tôt. Le débourrement fut précoce et homogène.
Rebondissement fin avril avec trois matinées de gel qui font de gros dégâts… Heureusement nous sommes peu touchés car nos vignes touchent l’estuaire.
Juin et début juillet sont très chauds et nous affichons alors 3 semaines d’avance.
Nouveau rebondissement fin juillet avec des abats d’eau importants en une semaine ((100mm sont enregistrés par notre station météo). Suivent des semaines de temps frais et maussade. Peu à peu l’avance se réduit. A la mi septembre; un nouvel épisode pluvieux se déclare (80mm). La véraison en est très ralentie surtout sur les colombards et l’inquiétude monte.
Aujourd’hui, après 10 jours de temps sec et plus chaud, l’espoir est revenu. La vigne est encore en activité physiologique et la maturité progresse. On note quelques attaques de pourriture grise que les vendanges manuelles devraient permettre d’éliminer. Après consultation de notre conseil Jean Claude Berrouet la vendange de notre parcelle de merlots aura lieu ce vendredi 29 septembre. Elle se présente bien et laisse augurer au final un beau millésime !
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La suite avec le Carnet de vendanges d’Octobre 2018
Photos JB Nadeau pour l’Agence Fleurie.
Ce second appel à projets était lancé par le Ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer et le CNIV, ces projets viennent compléter les 9 projets sélectionnés en 2017 dont les travaux ont déjà commencés.
Les équipes de recherche, parfois nouvelles au service de la viticulture, se répartiront 1,5 million d’euros entre 2018 et 2022 et travailleront sur 3 axes spécifiques : les interactions entre la plante et le sol pour mieux comprendre le lien entre santé de la vigne et qualité des sols ; les leviers socio-économiques nécessaires à l’accompagnement du changement de pratiques viticoles à l’échelle de l’exploitation (contraintes économiques et organisationnelles) ; le transfert de connaissance, notamment en matière de lutte contre la maladie. Les 5 nouveaux lauréats complètent les travaux de recherche déjà engagés depuis juin 2017.
« Ces cinq nouveaux projets sont complémentaires des neuf projets sélectionnés en 2017 dont les travaux ont déjà commencé. Nous nous donnons les moyens de gagner le combat contre le dépérissement de la vigne grâce à un plan ambitieux. Il apportera aux vignerons des solutions techniques, scientifiques et humaines » déclare Jean-Marie Barillère, Président du CNIV.
Au total, 14 projets et 4,6 millions d’euros sont déjà consacrés à des programmes de recherche contre le dépérissement du vignoble français. En 3 ans, de 2017 à 2019, 10,5 millions d’euros seront engagés dans le Plan National Dépérissement du Vignoble, dont une partie significative sera allouée à la recherche.
Mais la recherche ne peut pas tout. Il faut rappeler que le Plan dépérissement a également permis la création de 29 réseaux de viticulteurs acteurs dans 3 régions pilotes : Val de Loire, Charente et Rhône Provence, soit plus de 200 vignerons engagés. Le développement d’un observatoire national est lancé, un véritable waze de la viticulture pour anticiper et gérer les crises sanitaires. Une démarche de certification avec la filière pépinière est aussi engagée. Nous avançons dans 4 directions en même temps parce que nous devons trouver des solutions rapides face aux dépérissements : 10% de notre vignoble est aujourd’hui improductif » ajoute Christophe Riou, Délégué du Plan national Dépérissement du vignoble.
Projet Holoviti : piloté par l’Inra UMR Agroécologie de Dijon et l’Université de Bourgogne, Pierre-Emmanuel Courty et Sophie Trouvelot / en collaboration avec l’Université Reims Champagne-Ardenne, l’IFV, le Sicavac, la Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté, les pépinières Mercier Frères. Le projet Holoviti va étudier les interactions entre les microorganismes présents dans le sol et dans l’environnement de la plante (racine, tronc, feuilles) dans des situations variées de dépérissement. Il s’intéressera aussi au système de communication entre les plantes via la mycorhization, c’est-à-dire les champignons du sol en symbiose avec les racines. L’objectif est la mise en place d’outils de diagnostic de l’état de santé d’une parcelle et l’évaluation des bénéfices de la mycorhization.
Projet Vitirhizobiome : piloté par l’Inra UMR EGFV de Bordeaux, Virginie Lauvergeat / en collaboration avec l’Unité de recherche œnologie, le laboratoire Géoressources et environnement, Vitinov. Le projet Vitirhizobiome étudiera le microbiome racinaire de la vigne, c’est-à-dire les communautés de bactéries vivant en interaction avec les racines de la plante pour déterminer leur influence sur le développement du plant de vigne. Le but est de caractériser des situations de sols qui pourraient induire le dépérissement ou au contraire l’éviter et disposer à terme d’outils de biocontrôle adaptés. Ce projet est complémentaire d’Holoviti.
Projet Epidep : piloté par l’Inra UMR EGFV de Bordeaux, Philippe Gallusci / en collaboration avec le CNRS UMR EBI (Ecologie et biologie des interactions), les UMR SAVE (santé et agrologie du vignoble) et UMR System de l’Inra, la Chambre d’agriculture de la Gironde. Le projet Epidep s’attachera à comprendre la mémoire génétique des pratiques viticoles et des différents stress auxquels la plante est soumise (stress hydrique, maladies, etc.). A terme, l’objectif est de permettre l’identification précoce de ceps en dépérissement au vignoble et de mieux comprendre l’impact des pratiques. Ce travail de recherche sera mené en synergie avec les équipes des projets Physiopath et Tradévi, 2 lauréats du 1er appel à projets qui étudient la physiologie de la plante et le processus de dépérissement.
Projet Risca : piloté par l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV), Lisle-sur-Tarn (près de Gaillac) Audrey Petit / en collaboration avec l’Inra Bordeaux, Dijon et Versailles, SudVinBio, la Chambre d’agriculture du Tarn, et le GDON des Bordeaux. Ce projet s’intéressera au coût économique et environnemental de la lutte contre la flavescence dorée et testera des scénarios alternatifs de lutte collective. Il s’agit aussi d’analyser les dynamiques des populations de cicadelles et des foyers de la maladie dans les paysages viticoles et de tester de nouvelles méthodes de lutte limitant le recours aux produits phytosanitaires. Ce travail de recherche complète le projet Co-Act, retenu en 2017, mêlant sociologie et biologie face au fléau de la flavescence dorée.
Projet Test-Eutypa : piloté par le BNIC, Cognac, Gérald Ferrari / en collaboration avec l’Université de Poitiers, le CNRS UMR EBI, l’IFV. Le projet Test-Eutypa concerne l’étude de la sensibilité des cépages à l’Eutypiose, une des maladies du bois. L’objectif est de développer un outil de détection de la sensibilité des cépages à l’eutypiose. Il complète le projet Tolédé qui s’intéresse aux marqueurs génétiques de l’agressivité de champignons responsables des maladies du bois et à ceux liés à la tolérance de la vigne.
La liste des projets innovants accompagnés par Innovin depuis 2010 se décline maintenant sur une plaquette attractive et synthétique
Inno’Vin Bordeaux Aquitaine
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 150 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
Un plat énergétique pour affronter la rentrée, ses saveurs sont rehaussées par la fraîcheur du Bordeaux Rosé proposé ici en accord par Planète Bordeaux.
La semoule, obtenue par mouture grossière de grains humidifiés de céréales (ici le blé dur), suivie d’un séchage et d’un tamisage ; c’est le produit intermédiaire entre le grain et la farine.
Elle apporte 360 cal pour 100g dont 12% de protéines végétales, qui permettent le renforcement musculaire et 72% sucres lents, nécessaires à de longs efforts musculaires.
La tomate riche en lycopène qui nous protège de certains cancers et des maladies cardio-vasculaires, en vitamines du groupe B, en pro-vitamine A et en magnésium.
La courgette peu calorique mais riche en fibres, en calcium et en fer.
La carotte, riche en béta-carotène (indispensable pour notre santé visuelle) apporte du sélénium mais surtout du potassium, qui permet la transmission d’impulsions nerveuses, c’est à dire une bonne contraction musculaire.
Consulter la recette complète et l’accord sur Planète Bordeaux
Une création Agence Fleurie.
Le plat « Girly » proposé par Planète Bordeaux, Un accord haut en couleur avec un Bordeaux rosé comme ce Château Lestrille.
Ce dessert qui donne le sourire s’accorde parfaitement avec le fruit d’un Bordeaux rosé comme ce Château Lestrille, finaliste des Oscars de l’Eté 2018 de son appellation.
Consulter la recette complète et l’accord sur Planète Bordeaux
Une création Agence Fleurie.