INNO’VIN vient de publier sa liste des appels à projets 2019 concernant la filière vin.
Inno’vin peut ainsi vous aider à y voir plus clair et à vous adresser au(x) bon(s) guichet(s) pour votre projet, en toute confidentialité !
Inno’Vin Bordeaux Aquitaine
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 150 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
Le Château Smith Haut Lafitte et la cité du Vin primés à l’International par les Great Wine Capitals
En novembre dernier à Adélaïde en Australie le Château Smith Haut Lafitte a décroché un « International Best Of Wine Tourism 2019 » et la Cité du Vin un « Special Achievement » Best Of Wine Tourism Award par les Great Wine Capitals pour la qualité et l’universalité de son offre touristique.
22 lauréats avaient été labellisés d’un Best of Wine Tourism à Bordeaux, dont 7 d’Or, lors de la 16ème Nuit des Best of Wine Tourism le 23 octobre dernier.
ARCHITECTURE ET PAYSAGES : Château Les Carmes Haut-Brion (or)
Château Roquefort
Château Lafon-Rochet
ART ET CULTURE : Château Smith Haut Lafitte (or)
Château Larrivet Haut-Brion
Maison des Vins de Cadillac
DECOUVERTE & INNOVATION : Château Vénus (or)
Château Monconseil-Gazin
Château du Payre
Château Marquis de Terme
HEBERGEMENT : Château La Tour Carnet (or)
Domaine de Chelivette
RESTAURATION A LA PROPRIETE : Château Guiraud (or)
Château Carbonneau
Château de Candale
VALORISATION OENOTOURISTIQUE DES PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES : Château Climens (or)
Château Vilatte
Château de Chantegrive
SERVICES OENOTOURISTIQUES : Château Prieuré-Lichine (or)
Château Pape Clément
Blast Bordeaux
COUP DE CŒUR DU JURY : Domaine du Grand Mayne
Faits marquants de l’édition 2019 à Bordeaux
Pour la première fois cette année, les Best Of d’or bordelais seront automatiquement nominés aux Trophées de l’oenotourisme, un concours lancé au plan national par le magazine Terre de Vins. less gagnants auront ainsi l’opportunité non seulement de remporter un prix Best Of Wine Tourism International en novembre prochain, mais aussi de décrocher le Trophée de l’OEnotourisme au printemps prochain. Au total, 3 occasions pour eux d’accroitre leur notoriété auprès d’un large public.
De nos jours, la quasi-totalité des vignes sont greffées sur des porte-greffes pour empêcher le retour du puceron mortel, le phylloxéra. Dans le Val de Loire, sur une partie de son vignoble, Henry Marionnet a fait le choix de se passer de cette précaution qui s’impose habituellement. David Cobbold revient sur les résultats de ces expériences.
1,5 hectare de Sauvignon blanc non greffé
La Touraine, région du Val de Loire en apparence si calme et paisible, recèle aussi quelques mystères, mais il ne s’agit pas ici de sorcières qui se déplacent sur des balais ! Parmi ces mystères, figure une petite parcelle de 1,5 hectare de sauvignon blanc non greffé. Plantée à partir de boutures en l’an 2000, elle produit depuis un vin remarquable sans avoir, jusqu’à présent du moins, été touchée par le redoutable puceron, le phylloxéra vastatrix. L’homme à l’origine de ce phénomène très peu courant s’appelle Henry Marionnet. Il travaille aujourd’hui avec son fils Jean-Sébastien sur le domaine familial, le Domaine de la Charmoise, à Soings. Ils y élaborent une gamme de vins issus non seulement de sauvignon, mais aussi du cépage blanc rarissime, le romorantin, ainsi que de gamay et de cot (alias malbec), majoritaires.
Aucun indice dans les sols
Qu’est-ce qui a donc poussé Henry Marionnet à aller à l’encontre de ce qui semble être une évidence pour la plupart des vignerons ? Le phylloxéra est endémique et tuera tôt ou tard toute vigne qui n’aura pas été greffée sur un porte-greffe résistant. Et il se trouve que cette évidence s’est avérée, comme l’ont découvert à leurs dépens certains amis vignerons d’Henry, lorsqu’ils ont tenté de suivre son exemple. Alors je lui ai demandé, pourquoi sa parcelle de vignes non greffées survit-elle à la bête ? Il ne le sait pas, et personne n’a encore trouvé la réponse ! Il n’y a rien de particulier dans les sols. En d’autres termes, il s’agit d’un terroir argilo-calcaire assez classique avec un peu de silex. Il n’est ni sablonneux, ni sous l’eau, ce qui empêcherait le puceron de creuser des tunnels jusqu’aux racines pendant la phase de son cycle de vie qu’il passe sous terre. C’est pendant cette période-là qu’il trouve les racines du vitis vinifera particulièrement savoureuses ! Henry se demande s’il ne faut pas chercher l’explication dans la présence de plantes aromatiques, c’est-à-dire une plante endémique qui sécrèterait un insectifuge naturel. Mais il avoue que le mystère reste intact.
Un autodidacte
En effet, il y en a énormément. La Belgique est moins orientée vers les vins blancs. Notre cave française se situant sur la Côte d’Opale, nous y commercialisons beaucoup plus de vins blancs et énormément de sauvignons. C’est un cépage qui plaît bien, pour sa fraîcheur et aussi en accompagnement des plateaux de fruits de mer consommés dans cette région côtière. Les accords mets et vins sont toujours très jolis parce que le sauvignon gomme l’iode. C’est le choix numéro un pour ce type d’alliance. Nous travaillons avec de grandes maisons de sauvignon et sommes plutôt sur des profils d’appellation. Pour les vins de cépage du Sud, c’est à nous de les faire découvrir parce que les gens n’iront pas spontanément les chercher. Ils ne s’imaginent pas qu’il peut y avoir du sauvignon dans le Sud. Ils n’associent pas le Languedoc par exemple avec le sauvignon alors qu’il s’en produit des magnifiques dans cette région. J’ai également demandé à Henry Marionnet s’il trouvait que les vignes non greffées se comportaient différemment. Il a évoqué un rendement légèrement inférieur dans la plupart des millésimes et une maturation un petit peu plus tardive. En revanche, il n’a noté aucune différence au niveau de la résistance aux maladies par exemple.
Une dégustation comparative unique en son genre
Il en découle que, chez Marionnet, on a la possibilité unique de déguster, côte à côte, des sauvignons blancs issus de vignes greffées et non greffées, élaborés de la même manière et provenant de parcelles quasi identiques. La cuvée issue de vignes non greffées s’appelle Vinifera et, au niveau gustatif, elle se distingue bien de la version classique, provenant de vignes greffées. Pour tenter de résumer les différences, on pourrait dire que la cuvée Vinifera est plus corpulente, plus riche et plus profonde sur le plan des saveurs, avec peut-être une typicité sauvignon de Loire moins marquée et une acidité qui semble plus faible. Le 2016 que j’ai dégusté m’a paru à la fois plus chaleureux et plus rond que la version greffée, et dans l’ensemble plus complet sur le plan gustatif. Je n’ai jamais été un grand fumeur, mais je comparerais la différence à une cigarette avec filtre et une sans filtre, la version non greffée s’apparentant naturellement à la cigarette sans filtre.
Je suis quasi certain que nous avons beaucoup perdu à cause de cette impérieuse nécessité, dans la vaste majorité des cas, de greffer nos vignes. Peut-être qu’un jour, nous trouverons une explication au mystère Marionnet. En attendant, il est possible de découvrir la différence moyennant un investissement plutôt modeste, car le Vinifera Sauvignon de Marionnet se commercialise à un peu moins de 20 euros, alors que la version standard ne coûte que 12 euros.
Source : Comité de pilotage Sauvignon Blanc, David COBBOLD
Les organisateurs du Concours Mondial du Sauvignon ont mis en place un comité de pilotage composé de 8 professionnels du vin ayant des compétences rédactionnelles et une connaissance du cépage. Ils constitueront, au fil des mois, un fonds documentaire dans lequel professionnels et consommateurs pourront aller puiser pour en savoir plus sur ce cépage aujourd’hui omniprésent dans le monde, mais qui n’a sans doute pas encore révélé toutes ses qualités et ses spécificités.
Les membres du Comité de pilotage : Sharon Nagel : journaliste freelance (Royaume-Uni/France) ; David Cobbold : journaliste à Vino BFM, Les 5 du vin (Royaume-Uni/France) ; Pedro Ballesteros : Master of Wine (Espagne) ; Roberto Zironi : chercheur-professeur (Italie) ; Valérie Lavigne : chercheur-professeur (France) ; Philippo Pszczolkowski Tomaszewski : œnologue-professeur (Chili) ; Paul White : journaliste au World of Fine Wine, Decanter (Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, France) ; Christian Eedes : rédacteur en chef du WineMag.
www.cmsauvignon.com – Prochaine édition 8 au 10 mars 2019 à Udine (Italie)
Le numérique a fortement évolué ces dernières années, entrainant une révolution du marketing expérientiel dans la filière vin, analyse avec Juliette Passebois Ducros (Maitre de conférences IAE- Rattachée à l’IRGO).
Le marketing expérientiel « première génération »
Dans son sens premier, le marketing expérientiel consiste pour les prestataires de services ou les fabricants de produits à créer des contextes expérientiels de nature à susciter chez les consommateurs des émotions fortes, inoubliables, de nature à l’éblouir et à l’embarquer dans un autre univers. Le marketing expérientiel met l’accent sur les processus affectifs et émotionnels du client : la consommation est un plaisir, un divertissement, un lieu d’expression de soi. Le marketing expérientiel est souvent résumé dans la création d’un effet « waouh » pour les clients et les leviers les plus classiques à disposition des entreprises pour faire vivre ces expériences uniques aux clients sont :
– La théatralisation des espaces ou des points de ventes
Les espaces sont thématisés, tous les sens sont sollicités (odorat, vu, ouïe, toucher …) pour faciliter le plongeon du client dans l’univers de la marque. Il s’agit d’offrir une expérience consommateur renouvelée, tout en mettant en avant le plaisir de partager. Le numérique apporte déjà ici de nouvelles opportunités de théatralisation : murs d’écrans géants, casques de réalités virtuelles, écrans tactiles. Ces outils technologiques sont mis au service du vécu d’une expérience unique pour le client. Le Mur à spiritueux au sein de l’espace « La Cave » inauguré par Cdiscount au sein de l’espace « LE 4 CASINO » à paris illustre parfaitement cette expérience magasin « augmentée ».
– Le produit lui même vecteur de l’enchantement
Le produit aussi fait partie intégrante des leviers du marketing expérientiel. Son toucher, son odeur, sa prise en main, les bruits contribuent à faire de la prise en main du produit un moment unique et mémorable. Le design et le packaging jouent à cet égard un rôle important. En matière de packaging, les technologies numériques viennent aussi renforcer l’expérience de prise en main du produit comme la bouteille Kuvée, bouteille connectée qui optimise l’expérience sensorielle du client et fait de la dégustation un moment mémorable.
– La mise en scène de la fabrication du produit
Dans les contextes où le fabricant n’a pas la main sur la distribution de son produit, il peut être intéressant de développer le marketing expérientiel en développant des récits de marque, développés autour de l’histoire de la fabrication. A cet égard, dans le domaine du vin, l’oenotourisme est un très bon levier du marketing expérientiel : en faisant vivre au « client-touriste » une expérience de découverte, on crée un moment exceptionnel et mémorable de nature à développer une émotion. Les visites de châteaux ou de chais, les ateliers de dégustation ou encore les ateliers d’assemblage proposés par certains viticulteurs offrent un contexte propice au vécu d’une expérience authentique, personnalisée et favorisent la création d’un lien unique entre le producteur et son client final. Si aujourd’hui ces expériences concernent peu de clients (ceux qui se déplacent réellement sur le lieu de production), il apparaît que les technologies numériques offrent de nouvelles possibilités pour faire vivre ces expériences à distance par le biais de vidéos interactives par exemple ou de dispositifs de réalité virtuelle.
En résumé les maitres mots du marketing expérientiel sont : l’histoire de la marque, la stimulation des 5 sens, la surprise, l’effet « waouh », et la création d’un lien.
La révolution numérique renouvelle le périmètre du marketing expérientiel
Aujourd’hui, émerge la figure d’un nouveau consommateur : hyper-connecté, accroché à son mobile, le client a pris l’habitude d’acheter et de s’informer à n’importe quelle heure, à n’importe quel endroit et depuis n’importe quel type de support (un mobile, une tablette, un ordinateur). L’expérience commence donc bien avant l’achat (sur les sites web des marques, sur les réseaux sociaux parfois) et se prolonge bien au delà (l’évaluation, les retours…). L’enjeu aujourd’hui pour les fabricants n’est pas tant de faire vivre une parenthèse unique au client le temps de son achat ou de sa consommation, mais de lui procurer une expérience fluide tout au long de son parcours, homogène, quel que soit le point de contact avec la marque. Dans leur ouvrage sur le marketing expérientiel, Roederer et Filser (2015) parlent de « marketing expérientiel deuxième génération » pour qualifier cette transition. Il s’agit de mettre ici l’accent, non seulement sur le vécu d’une expérience extraordinaire et unique, mais aussi sur le vécu d’une expérience personnalisée et immédiate. Le client attend de vivre une expérience unique, homogène que que soit le canal de contact avec la marque, qu’il soit virtuel (site web, une appli) ou physique (une rencontre avec le producteur au château), permanent (son caviste) ou éphémère (lors d’un salon ou d’un événement).
L’immédiateté
Le client veut tout tout de suite, mais sans regretter. L’expérience doit être pensée sur tout le parcours du client : découverte, essai, achat, livraison, essai, retour. A chaque étape le client attend que ce soit rapide, facile et efficace. Dans cette optique différents leviers apparaissent : l’ergonomie numérique (interface web et mobile), la livraison immédiate, la suppression de certaines étapes. La facilité, le gain de temps sont les facteurs clés d’une expérience client réussie.
La personnalisation
Les technologies numériques créent une attente d’ultra-personnalisation. Le client aujourd’hui attend une approche personnalisée, de l’écoute, de la proximité, des conseils personnalisés, des petites attentions personnalisées. Les algorithmes de recommandations aident à cette ultra-personnalisation de masse. La personnalisation signifie aussi l’humanisation et paradoxalement la multiplication des technologies numériques redonne davantage de poids aux interactions humaines entre les clients et les entreprises (vendeurs, conseillers, rencontres entre les clients).
Irgo (Institut de recherche en gestion les organisations)
L’Equipe de Recherche en Marketing se consacre à la recherche autour des thèmes propres au marketing stratégique et au marketing du vin – en tant que produit et en tant que filière. Sur le plan théorique l’équipe vise à contribuer à l’émergence d’une connaissance scientifique dans ces domaines. Sur le plan pratique, elle est soucieuse de créer les conditions du partage de ces connaissances mises au jour sous la forme de publications destinées aux praticiens ou de journées de travail ou de colloques. Sur le plan pédagogique l’équipe prend soin de diffuser ces connaissances au sein des masters de l’IAE et de l’UFR « économie et gestion ».
www.irgo.fr
Vinitiques
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Bordeaux Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
vinitiques.com
Sylvie Perez, Château Richelieu en AOC Fronsac.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri – Drone : Vudundrone.com
Sylvie Perez
Née à Paris, je suis arrivée à Bordeaux à l’âge de 10 ans. Après une maîtrise de LEA anglais allemand, j’ai commencé à travailler comme guide conférencière trilingue dans de prestigieux châteaux viticoles du Médoc où le virus du vin m’a contaminé, grâce aux gens passionnés qui m’entouraient. J’ai ensuite intégré le service export d’une société de négoce pendant 6 ans avant de revenir à la production viticole en intégrant le château Richelieu en 2005. Ce fut un coup de cœur pour la propriété et l’appellation Fronsac : sa chartreuse du XVII° siècle, ses paysages verdoyants et vallonnés, le terroir d’exception et les vins racés qui y sont produits.
C’était le départ d’une aventure construite avec l’équipe en place dans un état d’esprit familial qui fait l’ADN de notre propriété aujourd’hui. Le nouveau propriétaire, Madame An arrivée en 2009, a choisi de préserver l’équipe, son ambition et son état d’esprit. La première étape fut la rénovation de l’intérieur de la Chartreuse et la création de 5 chambres d’hôtes. La commercialisation du vin a ensuite été développée avec une structuration progressive du vignoble.
J’aime bien le slogan « Un pour tous, tous pour ce vin » qui rappelle l’identité du château mais aussi notre passion pour le vin et la priorité que nous donnons au partage des compétences et à l’esprit collectif. Au service de la qualité du produit et de la vie au travail. Selon moi la prise en compte de l’environnement du Château commence par le respect des hommes et des femmes qui y travaillent, c’est cette conviction qui m’a permis depuis 2012 où je suis devenue gérante, de réaliser nos ambitieux projets d’extension et de restructuration du vignoble qui se concrétisent aujourd’hui.
Château Richelieu, AOC Fronsac
Le château Richelieu est situé à Fronsac, un village de vigneron bordé par la Dordogne. Notre chartreuse est lovée en contrebas du Tertre de Fronsac, repère emblématique de la région. Il est lié au Maréchal de Richelieu, arrière petit-neveu du célèbre Cardinal, et ambassadeur des vins de Fronsac à la cour de Versailles. Ce nom évocateur lui donne une personnalité confirmée dans notre communication : un logo qui arbore trois épées et des chambres d’hôtes qui portent le nom des mousquetaires.
Le vignoble s’étend sur 30 hectares avec des sols variés à dominante argilo-calcaire qui reposent sur la fameuse mollasse du Fronsadais, une typicité de l’appellation. Il bénéficie de terroirs en côteaux et d’une mosaïque de parcelles aux multiples expositions. Cette variété nous permet de cultiver 4 cépages qui apportent une véritable complexité à nos vins, merlot à 70% , Cabernet Franc à 15%, Cabernet Sauvignon à 10% et Malbec à 5%.
Depuis 2009, nous avons développé une approche environnementale concrétisée en juin 2015 par notre conversion en viticulture biologique et nous sommes engagés dans une démarche SME depuis fin 2017. Nous privilégions la vie dans le sol et un développement plus sain de nos vignes, avec la présence d’une faune très variée, des abeilles, des coccinelles, nécessaires à la biodiversité. Au final l’objectif est que notre terroir s’exprime au mieux dans nos vins.
Un nouvel élan
Consécration de tous les efforts déployés dans le vignoble, la construction d’un nouveau cuvier d’une capacité de 3000 hl et d’un chai climatisé pouvant contenir 500 barriques nous permet d’élaborer des vins encore plus précis et marque un nouvel élan pour le château Richelieu plus que jamais tourné vers l’avenir. La forme originale du toit en origami épouse le paysage vallonné de Fronsac, et son auvent en bois ajouré s’élance comme une main tendue en direction de la chartreuse du XVII°.
Ce lieu dont la modernité répond au classicisme de notre chartreuse est aussi un lieu de dégustation. C’est que nous souhaitons transmettre et partager notre aventure humaine, nous pratiquons donc l’accueil et la vente directe en plus de notre activité de Chambres d’Hôtes. Notre ambition est de faire de ce lieu et de notre vin un produit d’excellence à la fois accessible et privilégié.
Le Making Of
En savoir plus sur le Château Richelieu
Vendredi 14 décembre 2018 c’est la Matinée Innovation d’Inno’Vin, rencontre recherche entreprise pour nourrir la réflexion, créer un espace d’échanges des experts et faire germer des idées.
Cette édition offrira un aperçu des derniers résultats de la recherche et des travaux en cours autour du marketing et de l’économie du vin et du Cognac à l’international : quels sont les marchés émergents à l’étranger, comment fonctionnent-ils ? Comment essayer d’anticiper l’économie mondiale pour mieux y répondre dans sa stratégie commerciale ?
Les chercheurs disposeront de 20 minutes pour offrir quelques clés de réponse via un survol de leurs travaux ; une table ronde, animée par un comité de professionnels et les participants, aura lieu à la fin de chaque série de présentations.
Rdv Vendredi 14 décémbre 2018 à 8h30 à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (amphi)
En savoir plus
Programme, tarif, inscription…
Inno’Vin Bordeaux Aquitaine
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 150 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
Du 14 au 16 décembre à Paris, Porte de Versailles.
Pour cette 3ème édition, le salon ViniBio investit la Porte de Versailles pendant 3 jours pour faire découvrir ou redécouvrir aux parisiens oenophiles, le meilleur du vin bio et biodynamique à une semaine des fêtes de fin d’année.
120 exposants seront présents sur le salon ViniBio pour accueillir les 10 000 visiteurs attendus.
50 animations et conférences animées au sein de 2 espaces « Cépages » et «Vendanges », en particulier :
– « La monoculture : une agriculture au détriment de la biodiversité. Comment en préserver la viticulture ? » par
Delphine et Benoit Vinet, Domaine Emile Grelier – Vendredi 14 décembre 2018 – Espace Cépages – 14h
Le Domaine Emile Grelier est un domaine dans le Bordelais engagé et convaincu, à l’avant-gardisme de
l’agroforesterie et du maintien de la biodiversité dans les vignes. Le domaine a par ailleurs remporté le Concours Arbres d’Avenir
2018.
– « Les animaux amis de la vigne : l’importance de la faune dans la viticulture » – Par Adrien David Beaulieu –
Château Coutet – Vendredi 14 décembre 2018 – Espace Cépages – 16h
Le château Coutet est certifié HVE, c’est-à-dire Haute Valeur Environnementale et travaille le sol au cheval de trait.
– « Le cuivre dans tous ses états : en quoi est-il inséparable de la viticulture Bio? » par Madina Querre fondatrice
de Biotope Festival – Samedi 15 décembre 2018 – Espace Cépages -11h
Le Biotope Festival est un festival associatif écologique soutenu par la fondation Nicolas Hulot, Le Conseil des
Vins, Le Conseil régional et la Mairie de Saint-Emilion du 7 au 9 Juin 2018.
Informations Pratiques
Du vendredi 14 décembre au dimanche 16 décembre 2018 / 10h30 – 19h
Porte de Versailles – Paris 15e
www.salon-vinibio.com
Ce Festival des grands vins à Bordeaux aura lieu les 15 et 16 décembre dans six sites bordelais.
Bordeaux Tasting proposera de déguster une centaine de grands vins de Bordeaux, des champagnes de talent, mais aussi de grands invités venus des autres vignobles de France – Bourgogne, Rhône, Alsace, Loire – et du monde.
L’évènement comptera cinq sites de dégustation :
– Palais de la Bourse : les grands bordeaux / les cognacs / les grands invités
– Le Gabriel : Pomerol Séduction
– La Bulle : les bordeaux / bordeaux supérieur
– Le Musée national des Douanes : les grands étrangers
– l’Espace Saint-Rémi : les champagnes
– la Maison Darnozan : l’espace des vins bio
Horaires :
Samedi 15 de 10h à 18h30 et dimanche 16 décembre de 10h à 18h.
Entrées ouvertes aux visiteurs jusqu’à 17h45 le samedi et 17h15 le dimanche.
Plus d’infos
OEnocar souhaite s’appuyer sur les trajets de particuliers pour acheminer le vin en direct des propriétés viticoles de vignerons indépendants qui souhaitent faire découvrir leur cuvée.
Covoiturage oenotouristique
C’est en somme un projet de service de covoiturage de cartons de bouteilles de vins s’inspirant du modèle de Blablacar, une plateforme en ligne qui permet de mutualiser les transports de vins, du producteur au consommateur.
Les oenotouristes saisissent en ligne leurs futurs trajets entre une région viticole et leur domicile et proposent ainsi de rapporter des bouteilles pour leurs voisins. Le conducteur est récompensé par le vigneron qui lui offre 1 bouteille pour 10 bouteilles transportées. Les producteurs ont également la possibilité d’enregistrer des tournées de livraison, leur permettant ainsi d’augmenter leurs ventes. Le site permet notamment de programmer des alertes pour être informé des tournées de livraison. De leur côté, les amateurs de vin ont accès, de chez eux, aux différentes opportunités de livraison, soit en saisissant leur lieu de résidence, soit en sélectionnant les produits mis en ligne par les producteurs.
Concept et modéle économique
OEnocar se rémunère 0,90 € la bouteille auprès de l’amateur de vin qui passe commande, il apporte sa contribution environnementale puisqu’il utilise un trajet déjà existant et optimise les tournées des vignerons. Il permet de limiter les intermédiaires entre le producteur et le consommateur et de limiter les coûts de transport appliqués à de faibles quantités transportées. Le modèle économique adopté témoigne de la volonté de proposer une offre reposant sur des valeurs humaines telles que l’écologie, le partage et l’échange, sans vouloir privilégier la recherche de profit à tout prix.
Oenocar, plateforme collaborative a été créée par Daniela Da Silva et Nicolas Vallet.
Daniela est diplômée en démarche QSE et développement durable. Manager opérationnel pour les entreprises viti-vinicoles depuis plus de 20 ans, elle est aujourd’hui Consultante et Auditrice indépendante.
Nicolas est lui, ingénieur en télécommunications diplômé de l’École nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire. Pendant 17 ans, il a travaillé pour des éditeurs d’applications web et mobiles dans le domaine du e-commerce et plus récemment des objets connectés.
L’idée vient de Daniela qui au contact des vignerons s’est rendu compte qu’ils souhaitent développer leurs ventes directes… sans pour autant disposer des ressources nécessaires pour le faire.
De l’autre côté, des consommateurs qui, eux, recherchent de plus en plus des produits en direct des producteurs. Ces amateurs de vins veulent découvrir des vins de qualité, authentiques et respectueux de l’environnement.
oenocar.fr