Une explication plutôt « Rock » des mystères du célèbre assemblage bordelais.
Dimanche 7 juillet 2019 de 10 à 19 h sur le port de Mortagne
8ieme Salon et marché des vignerons bio de l’ estuaire, le salon qui se veut la vitrine de la bio en estuaire, côtés charentais et girondin.
Vins Bio et Biorynamiques du Médoc, Haut-Médoc, Côtes de Blaye, Côtes de Bourg, Vin de pays Charentais, Les Hauts de Talmont.
Entrée gratuite. Verre dégustations 4€.
Organisé par « GRAINES D’ESTUAIRE »
Programme de la journée
Ce palmarès annuel de 10 vins de l’appellation grâce une dégustation effectuée par une sélection d’une dizaine de professionnels de la filière (journalistes, sommeliers) au sein d’une présélection de 30 vins.
La troisième édition de cette dégustation exceptionnelle a été organisé à Paris chez Lavinea le 26 mars dernier par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux, avec Stéphane Derenoncourt.
Les résultats
10 lauréats sur 4 catégories pour ce millésime 2016, ont donc été récompensés :
Frais et convivial : Château Perreau Bel-Air » ; « Château Grand Tuillac.
Gourmand et séducteur : Arbo, Malbec ; Château d’Anvichar ; Château Blanzac ; Château Manoir du Gravoux, cuvée la
Violette.
Puissant et étonnant : Arion, by Château Moulin de Clotte ; Château la Clarière Laithwaite ; Château Roquevieille, cuvée Excellence.
Atypique : Château Les Armes de Brandeau, cuvée Privilège.
La Chambre d’Agriculture de la Gironde et le CFPPA de la Gironde (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles) ont signé début juin une convention de partenariat dans le cadre du dispositif de Formation « Zéro Herbicide ».
Accompagner la filière viticole à l’arrêt des herbicides en viticulture
Cette convention a ainsi pour objet la mise en œuvre d’actions de formations visant à préparer et accompagner les viticulteurs à l’utilisation du désherbage mécanique.
Destinées aux chefs d’entreprises comme aux salariés, pouvant être dispensées de manière collective ou individuelle, ces formations seront composées de 3 modules : Connaissance théorique sur le travail du sol et des outils, Mise en pratique du travail du sol , Mise en pratique du travail du sol en entreprise (formation sur-mesure à l’exploitation).
Ces formations sont accessibles aux fonds de formations FAFSEA et VIVEA, elles seront lancées à l’automne 2019 et animées par des conseillers de la Chambre d’Agriculture ainsi que des formateurs du CFPPA.
(Photo de gauche à droite : P. GOT, directeur de la CA33, T. ADAM directeur de l’EPLEFPA de Bordeaux Gironde, O. LAVIALLE, directeur de Bordeaux Sciences Agro, J-L. DUBOURG, président de la CA33 et J. FREVILLE, directeur du CFPPA).
Participer à l’amélioration des pratiques
Cette action s’inscrit dans un vaste programme de la Chambre d’Agriculture de la Gironde qui accompagne les viticulteurs dans l’amélioration de leurs pratiques : journées de démonstration, programme Zéro Herbicide en partenariat avec le Conseil départemental de la Gironde, conseil viticole personnalisé axé sur des actions de prophylaxie, des programmes de traitements sans produits CMR, le recours aux produits de bio-contrôle, des alternatives au désherbage chimique, l’utilisation des engrais verts et des couverts végétaux… La Chambre d’Agriculture de la Gironde est également impliquée dans le projet VitiREV avec la Région Nouvelle Aquitaine et les acteurs de la filière viticole ; un projet de territoire d’envergure pour accompagner la sortie des pesticides en viticulture.
Son objectif à la tête d’une ODG de 5 appellations ? Insuffler un vent de nouveautés dans le paysage bordelais.
Une femme de caractère
Originaire d’une famille d’agriculteurs du Nord, Françoise Lannoye retourne à ses racines, le travail de la terre, et devient vigneronne en 2001. Elle rachète le Château Moulin de Clotte, en Castillon Côtes de Bordeaux « Ce qui me plaît dans ce métier c’est que nous devons constamment nous
remettre en question : en fonction de l’évolution de nos parcelles, des conditions climatiques… Il faut avoir « la niaque » et ne pas avoir peur des
nouveaux challenges » explique Françoise Lannoye, nouvelle présidente de l’Union des Côtes de Bordeaux.
« J’ai toujours beaucoup cru à l’idée de se réunir sous une famille commune. Les Côtes de Bordeaux ont évolué : la part de marché à l’export en est la preuve. Mais il reste encore du chemin à parcourir. Je m’investis depuis la création de l’AOC pour continuer et amplifier cette dynamique » raconte Françoise Lannoye.
Engagée pour le collectif
Elle s’est toujours engagée en faveur du travail collectif. Après plus de 7 ans en tant que présidente des Castillon Côtes de Bordeaux (jusqu’en 2018) pour donner un nouvel élan à l’appellation, elle aborde la présidence de l’Union avec le même objectif.
L’Union des Côtes de Bordeaux regroupe 5 appellations : Blaye, Cadillac, Castillon, Francs et Sainte-Foy. Vins de qualité à des prix accessibles, les Côtes de Bordeaux produisent principalement des rouges (97%), gourmands, élégants, ronds et structurés… mais aussi des blancs secs et liquoreux.
Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Bordeaux blancs oscars 2019 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.
Il s’agit de Carrelet d’Estuaire, du Château la Croix de Queynac et du Château de l’Aubrade.
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 45 000 inscrits à la newsletter, et 40 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook.
Malika El Mir (technicienne agricole) et Raphaël Rouzes (éco-entomologiste agricole), fondateurs de la société Entomo-Remedium.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Images Drone Stéphane Labaurie – Réalisation Arnaud Fleuri – Interview Frédérique Nguyen Huu.
Malika El Mir et Raphaël Rouzes : travailler le minuscule
Entomo-Remedium, derrière ce nom un peu étrange se cachent deux passionnés et une philosophie visant à tirer parti de la multitude d’insectes qui nous entourent pour favoriser le fonctionnement des terres cultivées et la biodiversité dans son ensemble.
Tout commence, loin des insectes et du milieu agricole sur les bancs de l’Université Sabatier de Toulouse où se rencontrent Malika El Mir et Raphaël Rouzes. Ils suivent alors un cursus en biologie. Dans son entourage, comme dans la spécialisation en biochimie qu’elle choisit à la fac, rien ne destinait Malika El Mir aux missions qu’elle occupe aujourd’hui au sein de l’Entomo-Remedium, cette start-up spécialisée en entomologie-agricole et agro-écologie qu’elle fonde avec Raphaël en 2010. Une fois diplômée, elle débute d’ailleurs sa carrière dans le secteur du tourisme, puis de l’œnotourisme, avant de revenir vers un domaine qui lui est cher en se consacrant à la vigne sur le terrain de l’expérimentation en laboratoire d’œnologie. Au cours des premières années de l’aventure, c’est elle qui fait vivre le couple, en continuant d’occuper des fonctions salariées permettant à son compagnon de s’investir entièrement dans le lancement de leur société.
Pour Raphaël Rouzes, les influences sont plus évidentes. Une famille de paysans occitans du côté de sa mère, et un père, entomologiste amateur. Après une spécialisation en agro-écologie, il poursuit ses études à Tours où il obtient un Master 2 en entomologie. Son stage de fin d’études dans une association pionnière en agroforesterie lui donne l’occasion d’explorer plus avant ce domaine qui lui tient déjà à cœur en travaillant sur le développement de haies champêtres et leurs effets sur les communautés d’insectes auxiliaires. Alors que ses études le destinent plutôt à un poste d’ingénieur à l’INRA, Raphaël Rouzes, fait le choix de l’entreprise.
Une décision qu’aujourd’hui, « il ne regrette absolument pas ! » Il commence sa carrière en travaillant en expérimentation générale avec l’entomologie en point d’orgue. Assez vite, l’envie de « voler de ses propres ailes » se fait sentir. Avec Malika, ils fondent l’Entomo-Remedium. Leur objectif ? Lutter contre l’érosion de la biodiversité par l’apport de nouvelles pratiques agricoles centrées sur les insectes. Dès lors, leur vie tourne autour de ces petites bêtes, habitants minuscules et souvent ignorés ou méconnus des écosystèmes qui représentent cependant 75% des espèces animales vivantes. Malika et Raphaël s’attachent à mieux connaître et préserver cette vie, constituée de pollinisateurs, ennemis des ravageurs ou ingénieurs du sol qui constitue un atout précieux pour l’agriculture.
Entomo-Remedium : aider l’existant pour renforcer la biodiversité
Terres agricoles, arbres fruitiers, vignes, quelle que soit leur mission, au départ, Malika et Raphaël se posent toujours les mêmes questions. Qui sont-ils ? Que font-ils ? Pourquoi sont-ils là ? Comment les aider à intervenir en faveur des acteurs agricoles ? Leurs interventions visent à établir une analyse d’un domaine ou d’une exploitation à partir d’une série de prélèvements. Elles s’accompagnent toujours aussi de beaucoup de pédagogie.
« Artisans en entomologie agricole », il leur arrive tout aussi bien de collaborer avec des exploitants déjà très engagés en biodynamie comme avec d’autres acteurs encore aux antipodes de ce type de pratiques. Ils aiment l’aspect « sur mesure » de leur travail qui les conduit à s’adapter à chaque client, à sa façon de travailler, aux spécificités de son terrain et de son environnement.
Pour expliquer plus en détails leur travail, ils nous racontent leur matinée, passée à poser des pièges dans un domaine de Pessac-Léognan. Dans une semaine, ils viendront prélever, battre la vigne et récolter. Cela leur permettra de connaître l’entomo-faune, utile ou nuisible, puis de mettre en place un suivi de la biodiversité et des dynamiques de population. Ensuite, ils établiront un rapport sur l’état de santé du domaine, mettant en évidence points forts et points faibles, et préconisant une marche à suivre.
S’inscrivant dans la lutte biologique par conservation d’habitats, leur démarche ne consiste jamais à introduire de nouvelles espèces mais à comprendre le fonctionnement d’un lieu, souvent en concertation avec les autres prestataires y intervenant, et proposer des aménagements et des pratiques visant à « donner un coup de pouce aux espèces existantes ». L’idée, c’est de « rester dans l’existant et d’aider les éléments présents à coloniser les cultures en actionnant quelques leviers efficaces. »
Ce qu’ils aiment dans leur pratique ? Tout. Et notamment, le fait que leur travail n’est jamais le même. Au sein d’une même appellation ou sur des exploitations voisines, les choses peuvent changer du tout au tout suivant les pratiques culturales, l’importance ou l’absence d’enherbement, la proximité d’une zone sauvage, ou la présence de haies, de ronciers, autant d’éléments permettant d’augmenter la biodiversité.
Et maintenant ?
Lancée il y a près de 10 ans, leur société fonctionne désormais à un bon rythme. « Nous avons eu la chance de trouver des oreilles de plus en plus attentives, de nous lancer à un moment propice coïncidant avec une demande croissante en faveur de pratiques agricoles novatrices permettant de réduire le recours aux pesticides ».
Comment voient-ils l’avenir de leur structure qui profite aujourd’hui d’une belle dynamique ? Dans les années à venir, ils souhaitent continuer de mettre l’accent sur la pédagogie et la formation pour renforcer la sensibilisation autour de la biodiversité. Ils réfléchissent également au développement d’un outil informatique qui donnerait plus d’autonomie au viticulteur ou à l’agriculteur lui permettant de connaître la composition de son entomo-faune à partir d’une simple photo par exemple.
Malika et Raphaël souhaitent aussi continuer de faire avancer les choses en matière de biodiversité en s’inscrivant dans une perspective agricole plus générale. Leur volonté : œuvrer au développement d’une agro-écologie porteuse d’une vision plus large, englobant une réflexion sur le paysage et la mise en place d’aménagements favorisant l’exploitation mais également son environnement. L’idée est un peu « utopiste dans la mesure où les pratiques ne changent pas du jour au lendemain », mais vaut la peine d’être défendue et poursuivie.
Making of
En savoir plus sur Entomo-Remedium
Un accord coloré aux senteurs estivales avec ce plat traditionnel de Valence et cet Esprit de Graman, Bordeaux Clairet élu oscar 2019 de son appellation. Un accord proposé par Planète Bordeaux.
Le poulet
Sa consommation améliore le taux de lipides dans le sang. Il est une source de phosphore (bénéfique aux os et aux dents), de zinc (qui participe à notre immunité), de sélénium (minéral travaillant avec les enzymes anti- oxydantes) et de fer, mais aussi de vitamines !
Le riz
Base essentielle de la paella, composé de 78% de glucides lents : amidon qui fournit l’énergie indispensable à notre effort musculaire et à la régulation de notre glycémie.
Consulter la recette complète et l’accord sur Planète Bordeaux
Une création Agence Fleurie.
Après 8 ans de loyaux services, le site de la Mairie a été refondu en profondeur, en intégrant bien sur une version responsive, et de nouveaux visuels.