L’été s’ra chaud ! L’été s’ra chaud !

Alors que l’été s’annonce chaud et ensoleillé et que les perspectives de production sont excellentes, c’est bien sur du côté de la demande de vin que se focalise l’attention. La conquête ou reconquête de nouveaux marchés est un enjeu prioritaire.

 

 

 

Sunset landscape, Bordeaux wineyard, Langoiran, france

(c) JB Nadeau

L’été s’ra chaud !

 

Cette ritournelle d’Eric Charden, chanteur bien connus des anciens, est de circonstance une fois de plus…
Et qui dit chaud et été, dit besoin de se rencontrer, de s’amuser et de consommer notamment des vins blanc et rosé mais aussi du rouge frais. Cependant, les chaleurs excessives voire historiques font peur à beaucoup et on les comprends. Depuis quelques jours, il y a intérêt d’avoir des moyens pour se rafraîchir et je pense plus précisément aux plus vieux, à ceux qui travaillent à l’extérieur et qui habitent en ville.

 

Pour la vigne, c’est tout bénéfice par contre. Les réserves hydriques sont bonnes en Gironde et la chaleur permet une avancée végétative non négligeable. Certains sont cependant surpris par la présence de traces de mildiou éparses qui ne s’expliquent que difficilement. Mis à part les orages de grêle toujours potentiels hélas, l’optimisme est donc de mise pour un beau millésime quantitatif et qualitatif.

 

 

 

Du vin… Pour qui ?

 

La question fondamentale est néanmoins de savoir que produire et pour qui ? Sur ce point précis, les réponses restent difficiles à trouver pour beaucoup. On ne va pas pouvoir continuer à financer des plans d’arrachage tout azimut. Il faut penser à innover et à conserver notre patrimoine viticole mondialement apprécié.

 

Certes produire du Bordeaux classique reste une éventualité crédible et une richesse pour l’avenir mais il est temps d’écouter les consommateurs. D’une manière générale, ils souhaitent plus de diversité dans les vins de Bordeaux. Mais aussi moins d’alcool, de goût boisé et plus de fruit. Cela ne me paraît pas impossible à envisager de manière intelligente. Cependant, je suis toujours étonné de voir des producteurs bordelais proposer des vins inédits sous le label « Vin de France « provenant d’autres cépages et même d’autres régions. Et, en plus, ils les vendent bien plus chers que leurs vins provenant de leurs propres vins en AOC. Question de marketing m’a répondu samedi passé un vendeur talentueux et sympa, producteur de Bordeaux, chez mon caviste habituel. Comprenne qui pourra….

 

 

 

(c) JB Nadeau

Trouver ou retrouver des marchés

 

Certains grands marchés exports de Bordeaux ont des perspectives incertaines. On ne sait toujours pas quelles seront les les nouvelles taxes ciblant les produits européens aux Etats-Unis. De plus la décision du Président chinois Xi Jinping d’interdire toute consommation de boissons alcoolisées dans les manifestations publiques de l’Empire du Milieu est un mauvais signal, dans un pays où la discipline des habitants est connue…

 

Une conquête de nouveaux marchés (en Inde, au Brésil) mais aussi une reconquête des pays européens semble donc indispensable pour beaucoup d’observateurs. Comme d’ailleurs la relance de la consommation en France, nécessité absolue et vitale.  Sensibiliser les restaurateurs girondins à une bonne présentation des vins de la région est donc une nécessité toute aussi légitime que de développer  l’oenotourisme, qui est pour certains une vraie richesse.  Certes les chiffres ne sont pas énormes au niveau de l’économie générale bordelaise mais l’esprit qui anime les acteurs de production est primordiale pour l’avenir.

 

A l’heure où le vin disparaît lentement mais surement des habitudes de consommation, surtout chez les jeunes, il est plus que temps de s’atteler à cette tâche qui est immense. Mais cela nécessite des moyens collectifs et des investissements humains dans les entreprises. Ce véritable challenge est désormais une priorité absolue à nos yeux si l’ont veut sauver Bordeaux

 

Bon été qui s’annonce chaud et qui est propice aux nombreuses rencontres festives et gourmandes…

 

 

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste

 

 

Vinitiques #25 : la data, le meilleur intrant contre le mildiou

Lors de la dernière édition des Vinitiques, Tristan Roze des Ordons, conseiller viticole chez Phloème, a expliqué l’importance d’avoir des bases de données techniques à jour pour lutter efficacement contre le mildiou.

 

 

Le mildiou est aujourd’hui le plus important problème technique de la viticulture à Bordeaux, il cause des dégâts très importants depuis 2018, à cause de trois facteurs principaux : le changement climatique qui bouleverse les conditions de développement du champignon, la baisse drastique des solutions chimiques disponibles (plus de traitements systématiques), et l’absence de modélisation récente. En effet, les stratégies de traitement, les seuils, se basent sur des données épidémiologiques obsolètes, datant des années 80.

Il faut faire mettre à jour nos connaissances sur le mildiou pour faire progresser la lutte. Heureusement, des outils numériques d’acquisition de données, de cartographie, de gestion de base de données sont aujourd’hui démocratisés. Ils permettent à la fois de gagner du temps sur le terrain, de professionnaliser les échanges avec les viticulteurs, mais aussi de capitaliser les données récoltées sur le terrain.

 

 

 

Le Vigielab

 

Le VigieLab est un laboratoire de données au service des viticulteurs. Il n’est pas un projet annexe et fait partie du cœur de l’expertise de Phloème. Pour son travail de conseil, Phloème a développé des outils de cartographie, d’enregistrement des observations et des interventions réalisées sur les parcelles. L’objectif est de réaliser des fiches de visite en temps réel à destination des décideurs, mais aussi des bilans techniques et économiques des exploitations. L’entreprise a également conçu un extranet sur mesure, outil collaboratif de saisie et de gestion de base de données, relié à une base cartographique de 7 000 parcelles. Les conseillers réalisent des visites sur le terrain chaque semaine, l’entreprise structure ensuite ces observations pour les traiter en base et en faire des séries. 600 parcelles sont visitées en moyenne chaque semaine pour environ 200 propriétés viticoles. Chaque parcelle est visitée 10 fois en moyenne au cours de la saison.

 

En 4 ans, l’entreprise a investi 450 000 €, soit 16 % de son chiffre d’affaires, dans ces outils et dans le développement des compétences des salariés. Fin 2024, près de 45 000 relevés d’observation parcellaire avaient été enregistrés, après 4 saisons d’activité de Phloème, reliés à la cartographie, soit environ 650 000 données unitaires. Ces données, sous-produit de l’activité de conseil, sont traitées par un ingénieur data qui les structure, les analyse, et les archive. Elles sont également cartographiées. Elles peuvent ainsi être utilisées pour améliorer l’expertise sur les maladies, sur les stratégies de traitements, les produits, les programmes.

 

 

 

La recherche sur la lutte contre le Mildiou

 

L’enjeu est de valoriser ces données pour répondre aux questions des scientifiques, aux problématiques des clients viticulteurs, d’en faire des données utiles et économiquement motivées. La fiabilité d’un système comme le VigieLab repose autant sur la qualité des observations que sur leur structuration. Les bases de données sont donc interconnectées, les formats standardisés afin de pouvoir être traitées par des outils d’analyse avancés, et ainsi garantir des résultats exploitables en temps réel.

 

L’entreprise a déjà pu initier des programmes de recherche notamment sur le mildiou. Les données ont été expertisées et les procédures validées pour être utilisées pour des analyses complexes, sans trop de retraitement. Plusieurs travaux de recherches sont ainsi en cours avec des étudiants, en AgroTIC de Bordeaux Science Agro, et en stage de master de mathématique des Universités de Bordeaux et Poitiers. De nouvelles collaborations sont prévues avec des équipes d’épidémiologie et d’analyse de données en IA.

 

 

 

Des premiers résultats

 

Les travaux du VigieLab ont apporté des réponses intéressantes et statistiquement robustes. Sur le mildiou, il a été démontré des différences de sensibilité entre les principaux cépages du Bordelais, qui contredisent des affirmations empiriques mal documentées. Ainsi le Merlot n’est pas plus sensible sur feuilles, et sa sensibilité sur grappes est plus prononcée que les autres cépages, mais uniquement à partir des stades moyens BBCG 73 ou 75.

 

De même, en 2024, Le Vigielab a démontré que les détections précoces de dégâts sur feuilles étaient très fortement corrélées à des détections précoces de mildiou sur grappes. Concernant l’efficacité des stratégies de traitements, le Vigielab a démontré que, en Bio, en 2023, le paramètre réduction des cadences en dessous de 5 jours était plus efficace, que les doses appliquées, ou que le renouvellement en fonction de la pluie. Des publications sur ces sujets sont prévues dans les prochains mois.

 

 

 

Phloème

 

Phloème, c’est une équipe de 11 personnes, dont 8 ingénieurs et techniciens formés et étalonnés, et des fonctions supports et environnement, qui ont investi ensemble dans toute une série d’outils. Ils vont sur le terrain avant tout pour conseiller les viticulteurs, mais en profitent pour réaliser des observations utilisables par la suite pour l’analyse de donnée.

Phloème Conseil

 

Vinitiques

 

Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine (fin décembre 2024, Digital Aquitaine a fusionné dans le pôle ENTER, qui traitera à l’avenir ces sujets), du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.

vinitiques.com

La minute marché, avec Francis Boutemy

Les réflexions d’un témoin privilégié de l’évolution du monde du vin à Bordeaux. Constats et perspectives.

 

 

De part ses activités multiples, Francis Boutemy est un des témoins privilégiés du monde du vin de Bordeaux… Près de cinquante ans au service du vin. Tout d’abord comme négociant, ensuite régisseur de propriétés et pour terminer propriétaire à Pessac Léognan. En 1990, il devient chargé de communication de cette appellation pour poursuivre comme président de nombreuses associations de producteurs bordelais et président du Conseil des Vins de Bordeaux. Affable et toujours de bon conseil, il a accepté au moment de prendre sa retraite de responsable, de nous relater près d’un demi-siècle d’activités ainsi que son avis autorisé sur la situation vécue par tous les acteurs du vignoble bordelais.

 

 

Baisse des ventes et Bordeaux Bashing

 

La consommation de vin toutes couleurs confondues baisse hélas inexorablement : -5% par an. Et, selon les prévisions, cela va continuer encore plusieurs années. En cause, notamment des campagnes anti alcool, sans discernement, sans reconnaissance des bienfaits d’une consommation raisonnée de vin. Mais aussi la modalité des repas en famille qui a évolué, les maisons sans caves, une culture du vin qui ne se transmet plus, ou difficilement, de génération en génération, et une mode privilégiant d’autres habitudes… Tout le vignoble est en crise mais celle-ci est particulièrement vive à Bordeaux.

 

Le consommateur zappe, c’est une pratique relativement récente. Alors que l’on n’a jamais fait des vins aussi bons à Bordeaux, la région a traversé un Bordeaux Bashing violent. Jusque dans notre capitale régionale où certains restaurateurs refusent nos vins à leur carte,. Stupide attitude qui se retourne contre eux. Le touriste qui vient à Bordeaux est content de se voir proposer un vin de la région ! Bordeaux était une référence, chez les cavistes en France comme à l’étranger, elle était la plus représentée dans leur magasin.

 

J’ai tellement entendu : Bordeaux est cher et compliqué. Cher. pour certains, oui, ces quelques vins connus et reconnus, 2 à 3% qui sont à des prix stratosphériques, mais, ils ont une clientèle mondiale qui les suit. Les principales revues de vin ne parlent que d’eux, et ne dégustent majoritairement qu’eux. Le consommateur, en comparaison, entend que l’on peut acheter une bouteille de Bordeaux à 1,99 euros. Hors de ces deux extrêmes soit 90% de la production, c’est le meilleur rapport qualité-prix au mondeCompliqué ?  Certes, il y a 7.000 propriétés à Bordeaux, 10.000 étiquettes différentes, chacune revendiquant son authenticité. Comment faire son choix ?

 

 

Innover… Sans se renier

 

Peu avaient prévu que la situation actuelle pouvait devenir aussi compliquée. Le vin se vendait et naturellement les plantations de vignes ont suivi. Seulement, l’équilibre offre/demande est devenu instable et, facteur non prévu, la consommation baisse. Conséquence, le marché s’effondre. Toutes les appellations sont touchées. Dans le futur, seuls, les viticulteurs sachant maitriser leur commercialisation pourront s’en sortir. Pour les autres, peu de voies possibles hormis changer la destination de leurs parcelles, produire plus de blanc (couleur plus adaptée en ces moments de changement climatique) en surgreffant et trouver de nouvelles cultures adaptées au sol et au climat… il faut anticiper sinon tout sera perdu et il ne faut pas compter sur les aides.

 

Il ne faut pas oublier cependant que l’identité de Bordeaux est de produire en priorité des vins rouges. Après une dérive due à une production de vins hyper-extraits, hyper-boisés, oubliant qu’avant tout un vin de bordeaux doit-être un vin tout en finesse, en harmonie, en élégance. Il faut continuer à offrir au consommateur ce qui a fait la renommée de nos vins et rester sur le classique. C’est ce que l’on sait faire de mieux en mieux grâce à de talentueux professionnels. Chaque région doit apporter son identité, pour préserver la diversité de l’offre. Tant mieux que l’on puisse zapper chez les meilleurs car les copieurs ne seront jamais les meilleurs. Bordeaux doit rester Bordeaux. Cependant, les paramètres ne sont bien sur pas immuables, il faut aussi rester à l’écoute des goûts du marché, suivre les évolution techniques, diversifier son offre.

 

 

Bordeaux dans 10 ans ?

 

Que sera Bordeaux dans 10 ans ? De nombreuses propriétés auront changé de main outre la situation économique de chacun, il faut aussi prévoir et anticiper sa succession, sinon la transmission d’une génération à la suivante sera impossible. Y aura-t-il des acheteurs pour tous ces vignobles vacants ? Dans un contexte compliqué dû à l’évolution du climat, aux problèmes environnementaux, à la consommation qui sera de plus en plus sélective ?

 

Pour ceux qui resteront, je me plais à imaginer un monde viticole qui aura su évoluer et s’adapter. Nous sommes dans un monde de passion qui donne du plaisir et il le restera grâce à de nouveaux acteurs passionnés aussi bien à la production qu’à la vente. Mais pour en arriver là, il faut rester lucide et faire le bon choix au bon moment.

 

A Haut-Lagrange, sur notre petite propriété familiale de 8,4 ha en Pessac-Léognan, nous faisons des vins « Classiques », sur l’élégance. L’encépagement en blanc s’appuie sur les 2 cépages phare : sauvignon et sémillon. En rouge, merlot et Cabernet-Sauvignon. Une culture du sol mécanique, une vinification privilégiant le fruité et la finesse mais aussi une maitrise de la commercialisation de nos vins.
Ce classicisme, que nous revendiquons, dont les qualités organoleptiques ont écrit l’histoire de Bordeaux et de Pessac-Léognan en particulier est notre présent et sera notre futur. Ces vins restent et resteront uniques.

 

 

Château Haut-Lagrange

 

Article réalisé par Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste

 

 

 

Le réemploi des bouteilles en verre : enjeux et solutions

Face à la pression environnementale et aux nouvelles contraintes réglementaires, le réemploi des bouteilles en verre apparaît comme une solution à fort impact. Le livre blanc de l’IFVV aide à passer à l’action.

 

 

Plus vertueux, moins énergivore, rapidement rentable : les arguments en faveur du réemploi des bouteilles de verre ne manquent pas. Un livre blanc clair et opérationnel, publié par l’ Institut Français de la Vigne et du Vin, propose aux professionnels de la filière un guide complet pour passer du concept à la mise en œuvre concrète.

 

 

Un impact fort.

 

Le réemploi permet une baisse de 79 % des émissions de CO₂ et de 76 % de l’énergie consommée, dès la 4e réutilisation. Des gains environnementaux immédiats.

 

Il devient aussi une obligation : dès 2027, les producteurs devront intégrer 10 % de formats réemployables, selon la loi AGEC.  Il s’agit donc aussi d’anticiper et de se mettre en conformité.

 

Côté business, il permet de réduire la dépendance aux fluctuations du prix du neuf, de se différencier auprès des consommateurs sensibles à l’écoresponsabilité, et de capter de nouveaux marchés.

 

 

Le livre blanc, un guide clair et opérationnel 

 

Bouteilles standardisées, étiquetage adapté, consigne monétaire, collecte : tout est passé en revue, dans ce livre blanc, avec en bonus les financements mobilisables et les réponses aux contraintes sanitaires, logistiques et export.  Un contenu riche, accessible et directement utile pour amorcer ou accélérer votre transition vers une viticulture circulaire.

 

Télécharger le livre blanc

 

Inno’Vin Bordeaux Aquitaine

 

INNO’VIN est le cluster de la filière vitivinicole en Nouvelle-Aquitaine. C’est une association qui fédère aujourd’hui plus de 180 adhérents, notamment autour de Bordeaux et Cognac. INNO’VIN a pour objectif de développer l’innovation au sein de la filière vitivinicole pour favoriser sa compétitivité, en animant l’écosystème, en aidant ses adhérents à développer des projets d’innovation, et en leur apportant des services personnalisés.
www.innovin.fr

 


 

Palmarès Concours Mondial de Bruxelles 2025

La 32 édition du Concours Mondial s’est tenue début juin dans la région viticole du Ningxia (Chine), à Yinchuan. Durant trois jours, 7 165 vins issus de 49 pays ont été dégustés à l’aveugle par 375 experts internationaux venus de 56 nations.

 

Une diversité inégalée de profils professionnels qui confirme le statut du CMB comme le concours de vin le plus international au monde.

 

Les résultats illustrent parfaitement cette dimension mondiale, avec des médailles décernées à des producteurs venant du Kazakhstan, d’Allemagne, de Bolivie, de Bulgarie, du Liban, de l’Ile Maurice, de Hongrie, du Mexique, de Roumanie, de Slovénie, de Turquie, et bien d’autres encore. Dans les nations phare, la France a tenu son rang avec  entre autres 15 Grandes Médailles d’Or.

 

 

 

Bordeaux et le Languedoc-Roussillon en patrons, la Franche championne du sans alcool

Les régions de Bordeaux et du Languedoc-Roussillon dominent largement le palmarès, remportant à elles seules plus de 60% des médailles françaises (377 en tout). La Vallée du Rhône se place en troisième position. Les appellations Bordeaux, Languedoc et Lalande-de-Pomerol se distinguent particulièrement.

 

Notons que 15 vins français ont obtenu la prestigieuse Grande Médaille d’Or, une reconnaissance de leur qualité exceptionnelle. Parmi ces grands vins, la Révélation Française va à Saint-Emilion, et plus précisément au Château Franc La Rose 2022 des Vignobles Jean-Louis Trocard. Il a séduit le jury par ses élégantes notes de cerise, soulignées par des touches de réglisse, vanille et poivre noir.

 

Comme en 2024, la Révélation Sans alcool repart une nouvelle fois pour un vin français : le Mallette Blanc 0% de Bordeaux Families. Au total, pas moins de 13 vins français « No-Low » sont repartis avec une médaille, représentant plus de deux tiers des vins médaillés dans cette catégorie !

 

 

 

Les 2 Révélations Internationales

C’est un vin espagnol, avec une “French Touch”, qui remporte la Révélation du Meilleur Vin Rouge de la compétition !  Les Sorts Vinyes Velles 2020, vinifié par un jeune œnologue franco-espagnol passionné de grenache, a conquis le jury par sa finesse et son intensité. Après avoir déjà attiré l’attention lors de l’édition 2023 du CMB, ce talent émergent confirme son ascension, en offrant à sa cave coopérative une reconnaissance internationale majeure.

 

La Révélation du Meilleur Vin Blanc est Hongroise avec le Kancellár SomlAI Cuvée 2021 du domaine Kancellár Birtok, de la région de Somló.

 

 

 

Records pour la Chine

Hôte de cette édition 2025 du CMB, la Chine participait avec un nombre record de vins (663). Signe d’une qualité en constante évolution sur les dix dernières années, pas moins de 230 vins présentés ont été récompensés : 8 Grandes Médailles d’Or, 100 Médailles d’Or et 122 Médailles d’Argent. La Chine constitue indéniablement une nation montante du vin sur laquelle il faudra compter à l’avenir.

 

 

Consulter le Palmarès complet

 

 

Le Concours Mondial 2025 en vidéo

 

 

Le Concours Mondial de Bruxelles

Le Concours Mondial de Bruxelles est une compétition itinérante de renommée internationale, divisée en quatre Sessions, dont la Session Vins Rosés, la Session Vins Rouges et Blancs, la Session Vins Effervescents, la Session Vins Doux et Fortifiés. Chaque année, plus de 15 000 vins y sont présentés par des producteurs du monde entier pour être dégustés et évalués par un panel d’experts. Leur mission : distinguer les vins d’une qualité irréprochable, sans préjugé lié à l’étiquette ou au prestige de l’appellation. Le CMB est aujourd’hui l’un des plus grands événements internationaux de son genre.
Plus d’infos

 

 

Portrait d’actrice : Juliette Bouetz

 

Juliette Bouetz, Meneuse et Responsable Commerciale et Marketing à Cheval des Vignes.

 

Photos Jean-Bernard Nadeau – Texte Frédérique Nguyen Huu – Vidéo Mathieu Anglada – Montage Arnaud Fleuri

 

 

« Mon père est devenu fou ! » C’est ce que pense Juliette quand, en 2011, son père, Sébastien Bouetz, lui annonce qu’il quitte sa carrière de directeur technique dans de grandes propriétés viticoles du Bordelais pour créer Cheval des Vignes avec le soutien indéfectible de sa femme, Sandrine. Juliette s’apprête alors à quitter la France pour une expérience d’expatriation. « Même si nous avions grandi non loin des vignes dans une famille adepte de l’équitation, avec mon frère et ma sœur, à l’époque, on ne comprend pas trop l’idée consistant à devenir paysan. »

 

Expatriation et changement de cap

France, Gironde (33). Saint-Emilion, Traction animale dans les vignes avec des chevaux percherons, Portrait de Sébastien Bouetz et sa fille JulietteSon séjour aux antipodes l’éloigne des premiers chapitres de cette histoire familiale. Commerciale pendant deux ans et demi en Australie, puis installée en Alsace avec son mari, elle occupe les fonctions de directrice grands comptes et considère alors sa voie toute tracée loin des vignes et des chevaux.

 

Comme une plongée en enfance à chacune de ses visites familiales dans le Bordelais, Juliette aime passer du temps avec les chevaux. C’est son mari qui lui ouvre les yeux. « Moi, je pense que ton avenir est à Cheval des Vignes », lui dit-il lors d’un trajet de retour mémorable entre Bordeaux et Strasbourg. La discussion dure neuf heures pour se conclure par la décision de rejoindre l’aventure familiale.

 

Il y a un peu plus de cinq ans, Juliette intègre Cheval des Vignes pour développer l’activité, de même que les volets communication et marketing. « Et puis, un jour, j’ai donné un coup de main pour remplacer une salariée dans les vignes, et c’est là, au cœur des alignements, derrière le cheval que je me suis dit : je veux rester. » Longtemps mal à l’aise avec les chevaux, son mari ne tarde pas « à tomber amoureux de cet univers. »

 

Pour Juliette, cette révélation marque un tournant décisif. « Aujourd’hui, pour rien au monde je ne repartirais vers ma vie d’avant. » De même qu’une prise de conscience pour le moins inattendue : « C’est indescriptible comme sensation. Jamais je n’ai été autant épanouie dans un travail. » Celle qui affirmait « ne jamais vouloir travailler avec des chevaux, ni bosser en famille » se découvre une passion insoupçonnée. Ce changement de vie radical parfaitement assumé est source d’une profonde satisfaction : « il n’y a pas un jour où je ne sois pas heureuse de me lever pour aller travailler. Quelle chance extraordinaire ! »

 

 

Une entreprise en pleine expansion

France, Gironde (33). Saint-Emilion, Traction animale dans les vignes avec des chevaux percherons, Portrait de Sébastien Bouetz et sa fille Juliette

Débutée avec Surprise et Bohême, deux juments percheronnes, l’histoire de Cheval des Vignes se poursuit aujourd’hui avec une quarantaine de chevaux. L’entreprise familiale travaille avec une trentaine de propriétés viticoles. Elle emploie quatre salariés permanents. Sébastien, Juliette et Marion tout à la fois meneurs et dresseurs pendant les 3 mois d’hiver mis à profit pour le débourrage des jeunes chevaux. « Il faut créer la confiance pour parvenir à accrocher un outil derrière un cheval, lui apprendre à tirer le plus doucement possible, avancer lentement… » Depuis trois ans, l’équipe s’enrichit une semaine sur deux de Paul, jeune alternant « arrivé un peu par hasard et devenu mordu de Cheval des Vignes. « En pleine saison, nous sommes sept meneurs dans les vignes. » L’équipe s’étoffe de février à août de trois saisonniers : Louis, Agathe et Vincent.

 

 

Cheval des Vignes se distingue par son modèle économique. Contrairement aux autres prestataires de la région qui possèdent moins de dix chevaux, Sébastien Bouetz a rapidement opté pour la constitution d’un cheptel conséquent lui permettant « de répondre aux besoins de nombreux clients, de lisser l’activité sur davantage de mois dans l’année et de disposer d’un vrai modèle économique qui fait vivre l’équipe. »

 

 

Une philosophie du partage

France, Gironde (33). Saint-Emilion, Traction animale dans les vignes avec des chevaux percherons, Portrait de Sébastien Bouetz et sa fille Juliette

Pour Juliette, l’avenir de la traction équine passe par la formation et la transmission. Cheval des Vignes est aussi un organisme de formation. Quand on lui demande si elle ne forme pas ses concurrents, sa réponse est claire : « Le terrain est encore très grand en France où moins de 5% de propriétés viticoles font appel au cheval. Et, plus il y aura de meneurs formés à la traction équine, plus cela donnera de crédibilité à notre activité. »

 

Véritable atout environnemental et technique pour le travail des vignes, la traction équine, présente une empreinte carbone très réduite. Elle permet aussi et surtout de préserver les sols. Les chevaux ne passent jamais exactement au même endroit, ce qui évite le tassement. Un atout précieux particulièrement en viticulture biologique où les passages sont fréquents. Cette approche maintient une vie microbienne active et une meilleure aération des sols comparativement aux machines.

 

Cheval des Vignes ne prône pas le « retour au Moyen Âge » et ne s’oppose pas farouchement aux tracteurs. Son état d’esprit ? Une conception de la traction équine venant en « complément intelligent au tracteur. » Meneurs et chevaux excellent là où la précision est primordiale : entretien minutieux, travail autour des vignes fragiles, jeunes ou anciennes. Dans toutes ces situations le cheval surpasse le tracteur en finesse. Dressés spécifiquement, ces animaux s’arrêtent instinctivement lorsqu’ils rencontrent un pied de vigne, le meneur peut alors décaler son outil et préserve ainsi le patrimoine végétal.

France, Gironde (33). Saint-Emilion, Traction animale dans les vignes avec des chevaux percherons, Portrait de Sébastien Bouetz et sa fille Juliette

Le cheval apporte aussi une dimension humaine unique : discrétion sonore permettant de travailler tôt sans gêner le voisinage, et surtout un capital sympathie exceptionnel. Sur les routes, sourires, saluts et discussions spontanées accompagnent le passage de ces équipages, créant un lien social que peu de métiers offrent et que les tractoristes ne connaissent malheureusement pas.

 

 

Une passion pour l’animal de travail

Au-delà de l’aspect technique et environnemental, c’est la relation avec l’animal qui anime Juliette. « Il y a le côté exceptionnel à travailler avec des animaux, à partager un effort physique à deux. Les chevaux sont des animaux hyper généreux, capables de se donner corps et âme pour faire notre travail. C’est une chance inouïe de faire équipe avec eux ! »

 

L’avenir de Cheval des Vignes, Juliette l’envisage ainsi : « continuer de grandir, de former, de faire évoluer nos techniques en fonction des besoins de nos clients et en collaboration avec eux. » Entre tradition et innovation, elle continuera de tracer son sillon, guidée par ses percherons et une passion communicative pour un métier qu’elle n’imaginait pas exercer un jour.

 

 

France, Gironde (33). Saint-Emilion, Traction animale dans les vignes avec des chevaux percherons, Portrait de Sébastien Bouetz et sa fille Juliette

 

 

Making Of

 

En savoir plus sur Cheval des Vignes

Environnement : Sommet Agroécologie Bordeaux 2025

Le Sommet Agroécologie de Bordeaux revient pour une troisième édition jeudi 20 novembre 2025, à Bordeaux, à l’Athénée Municipale.

 

 

Après le succès des deux premières éditions, qui ont rassemblé des experts, agriculteurs et citoyens engagés autour des grands enjeux de l’agroécologie, le Sommet Agroécologie Bordeaux revient pour une troisième édition.

 

Alliant recherche scientifique et pratiques de terrain, ce sommet réunira une nouvelle fois des intervenants de renom pour explorer les solutions agroécologiques adaptées aux défis actuels.

 

 

Close up on Californian earthworms, macro photo.

La biodiversité des sols est la thématique 2025

 

La biodiversité des sols est la thématique choisie pour cette nouvelle édition. Bactéries, champignons et mycorhizes, comment cette biodiversité influence la robustesse et la résilience des systèmes agricoles ? Quelles pratiques agricoles permettent de favoriser cette biodiversité ?

 

Le programme détaillé et la liste des intervenants seront annoncés prochainement. En attendant, réservez la date, pour une journée d’échanges, de débats et de découvertes au cœur de Bordeaux le jeudi 20 novembre 2025.

 

Porté par l’Association agroécologique de Carbouey, en partenariat avec la Mairie de Bordeaux, cet événement annuel est devenu un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de notre agriculture.

 

 

Association agroécologique de Carbouey

 

Constituée en 2020 par 16 membres fondateurs venant d’horizons divers : viticulteurs, maraîchers, paysans boulangers, avocat, architecte, comptable, journaliste. Elle a pour objet la diffusion, la communication, la vulgarisation, l’aide à la mise en œuvre des savoirs en agroécologie à destination de tous publics et en particulier, des jeunes agriculteurs et des agriculteurs qui veulent faire évoluer leurs pratiques. L’association est née du triple constat fait par des praticiens de l’agriculture : de l’efficience des procédés déployés en agroécologie, de l’urgence de la nécessité de la transition écologique de l’agriculture française, du besoin d’accompagnement des porteurs de projet agricole.

En savoir plus

 

Bordeaux Fête le vin 2025 : un événement qui évolue et qui rayonne

 

Les nouveautés de l’édition 2025, et le programme alléchant d’animations, ont contribué à attirer un public renouvelé, malgré la météo très chaude. Les ventes de pass dégustation sont en légère hausse, grâce à une nouvelle formule.

 

 

Toujours installée sur les quais de Garonne, la Fête s’est recentrée cette année sur un seul et même espace, depuis le Miroir d’Eau, jusqu’à la Bourse Maritime. Un changement qui a permis une meilleure compréhension pour le public, plus de fluidité et un accès facilité.

 

 

 

(c) Oeildalex

Une édition réussie avec plus de 250 000 dégustations servies

 

Dès le 12 juin, avec les Avant-Premières, des moments de dégustations conviviaux ont été organisés entre viticulteurs et visiteurs dans 44 restaurants de la métropole, 98 caves de la Gironde et 8 magasins Carrefour. Les vignerons bios de Nouvelle-Aquitaine ont fait découvrir les vins en musique dans des espaces naturels et culturels à Pessac, Gradignan, Saint-Médard-en-Jalles, Lormont, Bouliac, Carbon-Blanc et Cenon (ce dernier ayant été annulé en raison de la météo).

 

Du 19 au 22 juin, c’est sur les quais que la Fête a battu son plein. Un événement qui s’est achevé dimanche soir par une journée tempérée, qui tranchait avec la chaleur des trois premiers jours. Le périmètre de la fête resserré, moins minéral et plus ombragé, allié au dispositif « fraîcheur » mis en place par l’organisation (brumisateurs, fontaines à eau, plus d’espace de repos à l’ombre des platanes, etc.) a offert un cadre accueillant pour les festivaliers.

 

Derrière les comptoirs des 9 Pavillons répartis sur la Fête, les viticulteurs et négociants ont servi plus de 250 000 dégustations dans une atmosphère détendue et propice aux échanges, en français mais aussi en langues étrangères grâce à de nombreuses nationalités présentes. Les visiteurs, curieux et intéressés, ont souvent affiché leur soutien à la filière. Pilotée par le CIVB, l’École du Vin de Bordeaux et son programme d’ateliers originaux porté par des professionnels du vin dynamiques et motivés, a permis de former 11 900 personnes.

 

Ces temps de partage et de plaisir autour du vin ont été prolongés par la dégustation et la découverte des produits régionaux, sur les comptoirs gourmands sélectionnés par l’AANA (Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine). La ville de Fukuoka, invitée d’honneur cette année, a elle aussi dévoilé ses spécialités sur son pavillon et dans 3 restaurants bordelais. Parmi les autres délégations étrangères présentes : Québec, Hong Kong et Liverpool.

 

 

(c) Oeildalex

Des nouveautés appréciées

 

Proposé aux côtés du Pass 10+, le Pass 4, nouvelle formule de dégustation plus légère incluant 4 dégustations (pass rechargeables), a été plébiscité par les visiteurs et porte la légère progression des ventes, avec 35 500 pass vendus au total (35 000 lors de l’édition 2024). Il apporte une nouvelle physionomie au public de Bordeaux Fête le Vin : des dégustateurs issus de la nouvelle génération, des néo visiteurs de la Fête, avec un profil plus « découvreur » qu’amateur. Un renouvellement bienvenu pour l’évènement et plus généralement pour la filière vin. Ce public a particulièrement apprécié le nouveau format de la programmation musicale, avec des DJ sets proposés dès 19h, et une soirée particulièrement festive samedi 21 juin, qui coïncidait avec la Fête de la musique et la victoire de l’UBB.

 

Cette édition a marqué la mise en place du Shop des Vins de Bordeaux, qui rend possible la commande en ligne de bouteilles dégustées sur l’évènement, avec livraison à domicile après la Fête. Bien que l’initiative ait reçu un résultat modeste pour ce tout premier déploiement, elle sera encouragée et pérennisée sur les prochains événements grand public des Vins de Bordeaux.

 

Plus de 30 000 bouteilles ouvertes pendant Bordeaux Fête le Vin ont déjà été récupérées et seront triées, lavées et réemployées au maximum par la filière. Une démarche valorisée au sein de la Green Box qui a permis de sensibiliser le grand public à l’intérêt du réemploi. Plus globalement, les engagements durables du vignoble bordelais se sont affichés tout au long des quais. C’est aussi tout l’événement qui s’engage, pour une Fête responsable, respectueuse de l’environnement et inclusive. L’édition 2025 a fait l’objet d’un audit de suivi concernant la norme ISO 20121 dont Bordeaux Fête le Vin bénéficie depuis 2021 et qui atteste de sa gestion durable. L’audit a révélé des conclusions très positives envers toutes les initiatives et actions vertueuses.

 

Les animations ont marqué les esprits par leur diversité, leur côté ludique et inclusif. Elles ont permis de toucher un large public, qu’elles soient nocturnes avec le nouveau spectacle de drones, dépaysantes avec les visites de voiliers, vertueuses avec les ateliers autour du tri des déchets proposés par Bordeaux Métropole, adaptées aux juniors avec « Je Devigne » et parfois décalées comme le Rugby pong de l’UBB, et le défilé du Grand Conseil des Vins de Bordeaux et des Crus Bourgeois en costumes d’époque et planche de surf. Plusieurs ateliers accessibles, notamment sur l’Ecole du Vin de Bordeaux, étaient également proposés aux personnes en situation de handicap et ont connu un réel succès, tout comme les aménagements pour leur faciliter l’accès à la fête.

 

www.bordeauxfetelevin.com

 

Rendez-vous en 2026 !

 

Ouverture des inscriptions au DUAD

Le DUAD, ou Diplôme Universitaire d’Aptitude à la Dégustation, est une formation compatible avec un emploi du temps professionnel, emblématique de l’université de Bordeaux.

Cette formation, organisée par l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV), est reconnue pour sa rigueur, la qualité de ses intervenants et la singularité des vins dégustés tout au long de la formation.

 

 

Une montée en compétence reconnue par la filière

 

Formation de référence dans le monde du vin, le DUAD permet à ses participants d’acquérir une expertise unique en dégustation et de renforcer leur légitimité professionnelle. Il valorise les acquis des professionnels en poste, tout en étant un tremplin pour les profils en reconversion.

 

Chaque session associe cours théoriques et ateliers pratiques de dégustation deux fois par semaine (lundi matin et vendredi après-midi). Cette alternance unique favorise une progression continue et durable des compétences. En tout, 55 séances de dégustations et plus de 400 références de vin sont dégustées entre octobre et juin

 

 

Une formation accessible et adaptée aux professionnels

 

Le DUAD est une formation finançable dans de nombreux cas (OPCO, France Travail, Région…). Il convient aux candidats de se renseigner sur la meilleure façon de financer leur formation et le service formation tout au long de la vie de l’ISVV peut conseiller et orienter les candidats.

 

La formation est également modulable en 4 blocs distincts, permettant aux entreprises et aux apprenants d’envisager un parcours progressif. Une opportunité à saisir pour les prescripteurs professionnels : moins de 10 % des inscrits sont aujourd’hui envoyés par leur employeur, un potentiel de développement encore largement sous-exploité.

 

Un réseau professionnel actif

 

Faire le DUAD, c’est bien plus qu’acquérir une expertise en dégustation : c’est intégrer un réseau solide et actif de professionnels du vin, issus de tous horizons. Chaque promotion forme une communauté soudée, où l’échange d’expériences, les opportunités professionnelles et l’entraide jouent un rôle essentiel..

 

 

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