Tout le monde en est bien conscient, bien entendu, mais l’urgence est de mise et l’arrivée d’un millésime 2025 annoncé comme prometteur au niveau quantitatif et qualitatif commence à inquiéter certains.
A Bordeaux comme dans la plupart des vignobles, ces leitmotiv sont désormais permanents.
Et si la vraie problématique de diminution de l’exportation et de la consommation n’ était tout simplement pas liée à un certain désaveu de la production actuelle ? Certes, il faut continuer à produire des Bordeaux comme les recherchent les vrais amateurs, mais ne faudrait-il pas accélérer l’innovation en ce qui concerne le contenant comme le contenu ?
Réfléchir et produire des vins rouges moins tannique, avec moins d’alcool et plus de fruit est devenu une nécessité absolue. Sans oublier la mise en avant de nouveaux contenants et un étiquetage rafraîchi et rajeuni, plus proche des jeunes et néo- consommateurs. Certains l’ont parfaitement compris et ils ont pris les devants avec de réels succès. Hélas, la plupart des producteurs et négociants restent figés, arc-boutés sur une tradition de production aujourd’hui critiquée dans le monde entier. Qu’attendent les institutions pour éveiller leurs acteurs à ce type de changement et de progrès ?
Par exemple, en faisant évoluer notamment leur charte et leurs conditions de production. Quand on connait la lenteur avec laquelle les institutions en France sont capables de se remettre en question il y a motif à ne pas être optimiste. Conséquence directe, une perte de parts de marché en AOC, et donc de cotisations professionnelles, au profit des vins de pays et des vins de France produits en Gironde. Beaucoup évoluent dans ce sens aujourd’hui tandis que d’autres y réfléchissent. Paradoxe étonnant d’ailleurs, ces vins nouveaux sont souvent plus onéreux à l’achat que les vins en AOC… Marketing oblige disent certains…
Dans le même temps, une nouvelle charge contre l’alcool de la part de l’Office Mondial de la Santé à sensibilisé les médias avides d’infos sur le sujet… Normal me direz-vous, c’est leur vocation à l’un et aux autres… L’ établissement d’un lien entre la consommation d’alcool comprenant toutes les boissons alcoolisées et le risque accru d’augmentation de cas de cancer a été largement évoqué.
C’est leur nouvelle bataille et, de suite bien entendu, vous en avez probablement entendu parlé, les médias français ont relayé l’info de manière unilatérale, comme toujours.
Hors, me semble t’il, une bonne information doit toujours être fiable, pertinente, accessible et…. contradictoire… On en est loin bien entendu.
Bordeaux lancera bientôt sa Fête du Vin. Un rassemblement important dont le succès n’est plus à démontrer. Ce qui n’est hélas pas le cas de la campagne des Primeurs 2024 qui marque une fois de plus le pas.
Découvrez par ailleurs l’exposé fin, complet et fouillé du millésime par le journaliste Yves Beck, une autorité incontestable au niveau du monde du vin et qui présente le millésime 2024 comme une véritable aubaine à plus d’un titre… Puisse t-il avoir raison…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
Appelé bien souvent Beckustator, Yves Beck, stakhanoviste de l’art de la dégustation, est devenu l’un des critiques vinicoles les plus crédibles et les plus écoutés. Citoyen suisse et fréquemment sur les routes du vignoble de France, il ne laisse personne indifférent. Toujours accompagné de son éternelle mascotte nommée Taritol, une peluche connue de tous et qui lui rappelle tellement de souvenirs, c’est un humaniste et un optimiste de premier plan.
Affable mais direct, consciencieux à l’extrême il fait partie du groupe d’experts internationaux de GlobalWineScore. Auteur de trois ouvrages sur les vins de sa région du lac de Bienne, près de Neuchâtel, il a, comme chaque année dégusté l’ensemble des vins en primeurs de Bordeaux. Son avis, bien entendu éclairé, contraste avec d’autres avis moins élogieux sur le millésime 2024.
Actuellement suivi par 65.000 abonnés, sa base de données compte plus de 33.000 notes de dégustation… Il nous confie, avec l’humour qui est un peu sa marque de fabrique, ses impressions sur le millésime….
« Océanique, frais et linéaire, il me rappelle les décennies 80 et 90. La clé du millésime est bien entendu intimement lié à la maturité des raisins ! Je relève, en priorité, la tendance fraîche et fruitée des vins rouges et la tension salvatrice des vins blancs secs sans oublier les vins doux. Évitons le cliché « petits rouges…grands blancs ». Il y a, en 2024, de grands Bordeaux rouges mis aussi de très grands vins blancs. Sauternes et Barsac ont su tirer remarquablement leur épingle du jeu. Certes les rendements sont faibles mais le niveau des vins varie entre « grand et exceptionnel. »
« Et comma à l’accoutumée à Bordeaux, il n’y a pas UN 2024, mais plusieurs. Il y a même de tout… La variante évolue entre très grand, grand, bon, moyen et moins bon avec une proportion plus importante de vins moyens. Concentrons nous donc sur ceux qui sauront nous faire vibrer et qui récompense le travail des vigneronnes et des vignerons qui ont fait preuve de combativité et de résilience. Une fois n’est pas coutume, j’aborde dans ma publication le sujet des prix. L’effort fourni est considérable, les grandes maisons ont joué le jeu. Pas assez cependant à mon goût pendant que de nombreuses propriétés se battent pour survivre. A vous d’apprécier l’écart !
Aujourd’hui, faire du bon vin n’est plus suffisant. Espérons cependant que le millésime 2024 corresponde aux attentes, de nouveaux consommateurs notamment.
Pour ma part, j’en suis convaincu… »
Mesurer les minéraux et les oligo-éléments présents dans la vigne, ainsi que dans le sol où elle pousse, est essentiel pour garantir la bonne santé de la plante, assurer une production régulière et obtenir une qualité optimale du raisin. Chaque élément joue un rôle précis : l’azote (N) stimule la croissance végétative, le phosphore (P) soutient le développement des racines et la floraison, tandis que le potassium (K) améliore la qualité des baies, leur teneur en sucre et leur résistance au stress. Le magnésium (Mg), composant central de la chlorophylle, est indispensable à la photosynthèse, le calcium (Ca) renforce les parois cellulaires et participe à la résistance aux maladies, et le soufre (S) intervient dans la synthèse de certaines protéines et mécanismes de défense naturelle.
Du côté des oligo-éléments, de très faibles quantités suffisent à produire de grands effets. Le fer (Fe), le bore (B), le zinc (Zn), le manganèse (Mn) ou encore le cuivre (Cu) sont tous indispensables, même à doses infimes. Une carence ou un excès peut rapidement déséquilibrer la vigne et compromettre à la fois le rendement et la qualité du vin.
La nutrition minérale influence directement des paramètres clés comme le taux de sucre, la maturité phénolique, l’acidité, ainsi que la concentration en arômes et en polyphénols. Un bon équilibre nutritionnel permet ainsi une meilleure expression du terroir dans le vin..
Le suivi de la teneur en minéraux et oligo-éléments, et de leurs équilibres, dans la sève permet : d’anticiper et de corriger les carences ou excès avant qu’ils n’affectent la vigne ou la récolte, d’optimiser la nutrition et la santé de la plante, d’assurer une production régulière de raisins de qualité, de préserver la longévité du vignoble, de gérer durablement les sols et de réduire les coûts. Un suivi rigoureux est donc un levier essentiel pour une viticulture durable et performante.
Senseen est une entreprise française innovante spécialisée dans l’agritech, fondée en 2020 et basée à Sophia Antipolis. Elle développe des solutions technologiques avancées pour accompagner la transition agroécologique. Son produit phare, le Nutriscope™, est un scanner portable qui utilise la technologie photonique et l’intelligence artificielle pour mesurer en temps réel des paramètres clés de la santé des plantes par les teneurs en minéraux et oligo-éléments, ainsi que leur stress (par l’approche pH, RedOx, conductivité,…). Cette innovation permet aux agriculteurs de surveiller l’état physiologique de leurs cultures de manière non destructive, facilitant ainsi des décisions éclairées pour optimiser les rendements tout en réduisant l’utilisation d’intrants chimiques.
INNO’VIN est le cluster de la filière vitivinicole en Nouvelle-Aquitaine. C’est une association qui fédère aujourd’hui plus de 180 adhérents, notamment autour de Bordeaux et Cognac. INNO’VIN a pour objectif de développer l’innovation au sein de la filière vitivinicole pour favoriser sa compétitivité, en animant l’écosystème, en aidant ses adhérents à développer des projets d’innovation, et en leur apportant des services personnalisés.
www.innovin.fr
Issue d’une famille de vignerons, Fanny Cazimajou tourne d’abord le dos à cet univers auquel elle reproche d’avoir trop accaparé ses parents. « Petite, mes parents n’étaient pas souvent là et ça m’a manqué, » se souvient-elle. Cette enfance façonne une relation distante avec l’univers viticole qui fait que « je ne comprenais pas le vin quand j’étais jeune. »
Étudiante, elle mène une vie « bien occupée » prise entre son parcours académique en commerce international et sa formation en chant lyrique au conservatoire de Bordeaux.
C’est au cours d’un stage effectué dans le cadre de son cursus commercial au sein d’une cave en Allemagne que sa perception du vin change radicalement. Interloqué par cette « petite française timide de 18 ans, fille de viticulteur qui ne boit pas de vin, » un de ses collègues se fait un devoir de faire changer les choses.
La révélation vient des dégustations hebdomadaires qu’il organise pour elle. Au lieu de lui dire ce qu’elle doit sentir, on lui demande de dire ce qu’elle ressent. « Là, tout s’est mis en place dans ma tête. » Elle découvre sa capacité à « ressentir des choses sans être inhibée par le côté technique. » À son retour en France, elle demande à son père de goûter les vins familiaux et commence à se projeter dans cet univers.
C’est ainsi que Fanny rejoint ses parents, Pascale et Christian Rey, de même que son frère et sa belle-sœur, Laurent et Audrey Rey, sur le vignoble familial. Depuis, à leurs côtés, elle se consacre pleinement au Domaine des Graves d’Ardonneau, référence de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux qui s’étend sur 100 hectares dont 70 de vignes cultivées avec une philosophie claire de préservation de « notre campagne et de la biodiversité via l’acquisition de terres pour les préserver de toute construction en les conservant en bois, taillis et prairies. »
Atout majeur du vignoble, sa situation géographique avec une implantation sur trois des points les plus culminants de la Gironde. Cette localisation entre 65 et 100 mètres d’altitude protège les vignes du gel. « C’est ce que recherchait mon grand-père qui mettait un point d’honneur à acquérir les vignes les moins gélives possibles. » Autre héritage familial, celui d’une grand-mère gestionnaire « qui ne dépensait pas un sou avant d’en avoir gagné trois ! » Cette gestion prudente a perduré. Elle permet au Domaine de poursuivre sereinement son histoire, de même que de maintenir des prix stables.
« On a une vision très précise de ce qu’on attend de nos vins, ainsi que le résume cette phrase de mon frère : ‘mes vins je les ai dans ma tête et je peux les refaire éternellement.’ » Accompagnés par un œnologue conseil, mais sans standardisation, Fanny et les siens s’attachent à « garder (leur) âme intacte » et maintenir « la patte d’Ardonneau, cette signature reconnaissable dans nos vins et qu’apprécient nos clients. »
Les Graves d’Ardonneau façonnent majoritairement des vins rouges, même si les blancs sont présents sur 12 hectares. Le domaine propose également un moelleux, un rosé, ainsi que des effervescents : deux pétillants (un rosé et un blanc) et un crémant. Leur volonté ? Élaborer des vins modernes qui restent dans le style de Bordeaux, « des vins qui nous ressemblent, tout à la fois ronds, gourmands et généreux. »
Dans son travail, la famille Rey se distingue aussi par sa maîtrise complète du processus de production qui lui permet de s’assurer de la qualité en ayant la main et l’œil sur tout. « De la vigne à la vente, nous faisons tout nous-mêmes, jusqu’à l’embouteillage et l’étiquetage. »
La marque de fabrique des Graves d’Ardonneau c’est aussi une intransigeance qualitative allant jusqu’à préférer ne pas mettre un vin en bouteille quand le millésime n’est pas à la hauteur. En 2013, par exemple, le domaine n’a pas produit une seule bouteille de vin rouge. C’est la seule manière de ne pas décevoir leurs clients fidèles qui sont à 70% des particuliers avec lesquels Fanny comme l’ensemble de la famille Rey se chargent d’entretenir les liens privilégiés fondés sur « l’écoute et une remise en cause permanente de ce que nous faisons. C’est grâce à eux que nous pouvons progresser ». Les 30% restants sont répartis à parts égales entre professionnels en France et à l’étranger. Cette répartition équilibrée constitue « une force face à la crise actuelle. » .
« Le défi toujours renouvelé, c’est de faire de bons vins, d’aller au bout de la saison sans embûche… » et ce, malgré l’audace dont font preuve chaque année ceux d’Ardonneau qui débutent généralement les vendanges 15 jours après leurs voisins. En jouant ainsi avec le feu, ils obtiennent les raisins les plus mûrs et les meilleurs possibles.
Millésime après millésime, Fanny et les siens s’attachent à faire vivre l’héritage viticole initié en 1763 par leurs ancêtres et atteindre l’équilibre le plus parfait possible entre la qualité, le prix et le plaisir.
Le comptage larvaire : contrat à pourvoir mi-juin pour 1 à 2 semaines, pouvant être prolongé sur le piégeage et la prospection du vignoble.
Le piégeage : contrat à pourvoir début ou mi-juillet pour environ 5 semaines, pouvant être prolongé sur la prospection du vignoble.
La prospection : contrat à pourvoir début ou mi-août pour 1 à 2 mois. La campagne 2025 nécessitera environ 30 prospecteurs.
Les candidats doivent postuler sur le site internet du GDON.
Le GDON des Bordeaux est un Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles de la vigne. Les viticulteurs l’ont créé par les viticulteurs pour lutter contre la flavescence dorée, une maladie incurable. En août voire septembre, des équipes prospectent le vignoble à pied afin de repérer les ceps de vigne malades.
Le GDON des Bordeaux mène ces actions sur le territoire girondin à l’est de la Garonne.
www.gdon-bordeaux.fr
De nombreuses animations et activités ludiques seront proposées.
Beguey : Château Reynon ; Cadillac : Château Fayau ; Camblanes-et-Meynac : Château Brethous – Domaine du Tasta ; Capian : Château Suau – Château de Potiron – Domaine de Darbalot ; Cardan : Château du Payre ; Carignan : Château Carignan ; Donzac : Château Rozier-Morillons et Château Le Filh ; Gabarnac : Château Faugas – Chateau Peybrun – Château de Garbes ; Haux : Château Lamothe de Haux ; Quinsac : Cave Coopérative de Quinsac ; Langoiran : Château La Peyruche – Château Langoiran ; Latresne : Château Pascot ; Laroque : Château Peller Laroque – Château Vieille Tour ; Loupiac : Château Grand Peyruchet – Château Dauphiné Rondillon ; Monprimblanc : Château Garbes Cabanieu ; Omet : Château La Bertrande ; Rions : Château Carsin – Château Petit Guillot – La Bastane – Château Beneyt ; Sadirac : Château Farizeau ; Saint Caprais : Château le Sens ; Saint Germain de Graves : Domaine du Cheval Blanc et Château Chatard ; Saint-Loubès : Château Haut Tellas ; Saint Maixant : Château La Prioulette ; Sainte-Croix-du-Mont : Château du Pavillon – Château La Rame ; Tabanac : Château Renon ; Verdelais : Château Charreau.
De 11h à 23h : dégustations, échanges, rencontres et découverte avec 28 vignerons locaux, venus spécialement pour présenter leurs vins de l’Entre-deux-Mers.
Pour accompagner les dégustations, les convives auront le plaisir de savourer les huîtres provenant de deux ostréiculteurs du bassin d’Arcachon : Mathieu Dumas, propriétaire de la Cahute à Andernos, et Julien Becker, gérant de la cabane Chez Julien à Andernos. De plus, un food truck et des producteurs locaux seront présents. Pour les familles et les enfants, un stand de barbe à papa, crêpes,
gaufres et bonbons sera disponible. Enfin, le glacier Javerzac proposer ses glaces et sorbets maison.
12h00 : la confrérie vineuse de l’Entre-deux-Mers, la Connétablie de Guyenne, procédera à des intronisations de personnalités.
Une animatrice de l’école du vin de Bordeaux sera présente de 14h à 19h pour animer le Casino du vin, une dégustation ludique permettant de découvrir les vins en s’amusant.
Des jeux en bois de la ludothèque de Créon seront à la disposition de chacun dans le parc du jardin de l’abbaye. P
Découverte du jardin de l’abbaye, un jardin d’inspiration médiévale situé juste à côté de la maison des vins, on y trouve des plantes aromatiques, médicinales et potagères utilisées au XIe siècle au moment de la fondation de l’abbaye.
De 15h30 à 17h30 : Jessyka, chanteuse de jazz acoustique, aux sonorités douces et ensoleillées de la bossa nova.
A partir de 18h : DJ MRLO, DJ et vigneron. Nicolas Thérèse (de son vrai nom) est le vigneron du Château Nardique la Gravière à Saint Genès de Lombaud.
Un pass, au tarif de 9 €, permettra aux visiteurs d’accéder à l’événement. Ce pass comprend la visite de l’Abbaye de la Sauve-Majeure ainsi que la dégustation de deux vins de l’Entre-deux-Mers. Les billets peuvent être achetés sur place le jour de l’événement ou en amont sur le site internet de l’abbaye de la Sauve-Majeure.
Organisé par le Syndicat Viticole de l’Entre-deux-Mers et sa maison des vins, en partenariat avec l’Abbaye de la Sauve-Majeure.
Le carbone, élément central de la vie sur Terre, est aussi un acteur clé dans la filière vitivinicole, impactant à la fois la production, la transformation, et la commercialisation des vins. La 22ème Matinée des Oenologues de Bordeaux a rassemblé plus de 250 personnes autour de cette thématique du carbone. Ce sujet d’actualité a été présenté par 8 intervenants grâce à leurs expertises scientifiques, ainsi que par le retour d’expériences de 8 acteurs de la filière au sein d’une tables rondes.
Créée en 2003, cette manifestation est l’un des temps forts de la vie de l’association des œnologues de Bordeaux. Chaque année, au printemps, elle réunit environ 400 professionnels de la filière venus de toute la France. Les thèmes abordés peuvent déborder du simple cadre viti-vinicole. En 2023, la thématique de la Matinée des œnologues de Bordeaux a été : « Soyons précis ! » et en 2024 c’était : « Vins du futur et futur du vin ».
60 dégustateurs internationaux ont décerné des médailles d’argent et d’or à des vins originaires de 26 nations viticoles différentes. Cette 16ème édition du concours s’est déroulée à Bourgas, en Bulgarie.
Malgré les défis rencontrés cette année par certains vignobles, la France a su encore une fois affirmer son leadership en matière de Sauvignon avec 105 médailles. Le Languedoc-Roussillon a doublé son nombre de médailles, le Val de Loire a confirmé son excellence avec 71 vins médaillés dont 2 Grandes Médailles d’Or :
Le Pouilly-Fumé « Les Chailloux Silex » 2024 du Domaine Châtelain.
Le Sancerre La Grande Châtelaine 2022, Vignobles Joseph Mellot également Révélation France – Trophée Vinolok Sauvignon Sélection 2025.
La réputation des Sauvignons néo-zélandais n’est plus à faire, et les résultats de cette édition 2025 l’attestent : pas moins de 21 médailles décrochées. Une performance qui confirme, une fois de plus, le talent de ce petit pays aux grandes saveurs ! La Grande Médaille d’Or et Révélation néo-zélandaise revient au Nelson Cliffs 2024 du Domain Boyar.
Cela fait plusieurs années que l’Autriche, et la Styrie plus précisément, ne cachent plus ses ambitions. La progression est encore nette cette année avec 95 médailles dont 5 Grandes Médailles d’Or, 40 Médailles d’Or et 50 Médailles d’Argent. La Révélation Autrichienne de la compétition revient au Pichler-Schober Sauvignon Blanc Ried Nebenegg 2021.
Grande productrice de vins Sauvignon, l’Afrique du Sud obtient 31 vins médaillés. La Grande Médaille d’Or et Révélation Sud-Africaine de la compétition revient au Flagstone The Surge Sauvignon Blanc 2024 en provenance de Darling. Le palmarès de la nation arc-en-ciel est complété par 7 Médailles d’Or et 23 Médailles d’Argent.
Le Chili repart avec 7 médailles dont 2 Grandes Médailles d’Or, 4 Médailles d’Or et 1 Médaille d’Argent. Les 2 Grandes Médailles d’Or chiliennes reviennent au travail exceptionnel d’un seul et même domaine, MontGras, avec Day One Gran Reserva Sauvignon blanc 2024 et Aura Reserva Sauvignon blanc 2024 (également élu Révélation Internationale de Sauvignon Selection by CMB 2025).
La Bulgarie, hôte de la compétition, obtient un résultat historique de 20 Médailles (3 Or et 17 Argent).
Créé à Bordeaux en 2010, Sauvignon Selection (anciennement Concours Mondial du Sauvignon) change de destination chaque année, permettant ainsi de mettre en lumière des régions viticoles d’exception. Après la France, l’Italie, l’Autriche, l’Espagne, le Portugal et l’Afrique du Sud, l’événement a fait escale en Bulgarie. C’est le plus grand concours exclusivement dédié aux vins de Sauvignon. Son exigence et sa rigueur en font un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur.